Pharmacovigilance : douze cas cliniques à redécouvrir

© D.R.

En collaboration avec l'Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) et le Centre de pharmacovigilance vétérinaire de Lyon, La Dépêche Vétérinaire publie chaque mois un cas clinique de pharmacovigilance. Par leurs déclarations de pharmacovigilance (à l'adresse ici), les vétérinaires contribuent à une amélioration des connaissances sur les médicaments et permettent ainsi leur plus grande sécurité d'emploi, rappelle l'ANMV. Redécouvrez les douze cas déjà publiés.

Animaux de compagnie 

- Chat

>> Spinosad et troubles comportementaux puis nerveux (cliquer sur le lien)

Un chat européen mâle stérilisé d'un an et demi traité pour une infestation par les puces et en prévenir une nouvelle manifeste, moins de 24 heures après l'administration, des troubles du comportement, suivis, le lendemain, de convulsions, qui persistent jusqu'au jour suivant, avant d'être emmené chez le vétérinaire.

>> Alpha 2 agoniste et oedème pulmonaire (cliquer sur le lien)

Deux jeunes chattes de moins d'un an ont été anesthésiées pour effectuer une ovario-hystérectomie. A partir de 48 heures post-chirurgie, elles ont présenté une dégradation de l'état général avec dysorexie et difficultés respiratoires.

>> Ciclosporine et anorexie prolongée (cliquer sur le lien)

Un chat européen stérilisé de 11 ans est présenté à la consultation pour anorexie soudaine depuis deux jours. Lors de son examen clinique, le vétérinaire met en évidence un inconfort à la palpation abdominale en zone crâniale. L'animal présente par ailleurs une dermatite allergique depuis plusieurs années, bien stabilisée par un traitement à la ciclosporine depuis 1 mois.

- Chien

>> Doxycycline et gobage de mouches (cliquer sur le lien)

Pour traiter une infection d'origine indéterminée (se manifestant par une leucocytose, une légère hyperthermie et un abattement), un chien mâle croisé setter de 8 ans se voit prescrire de la doxycycline par voie orale. Il se met à développer un comportement de gobage de mouches, plusieurs fois par jour.

>> Analgésie locale et effets systémiques (cliquer sur le lien)

Un chien est reçu à la clinique pour l'exérèse d'une petite tumeur cutanée localisée sur le flanc. Du fait de son âge et d'antécédents cardiaques, une analgésie locale plutôt qu'une anesthésie générale est préférée pour cette chirurgie. Après la fin des soins, soit 30 minutes après l'injection, le chien présente des raideurs des membres et une intense salivation.

>> Ataxie post partum après euthanasie des chiots (cliquer sur le lien)

Une chienne met bas six chiots. Quatre sont euthanasiés par injection à chacun de 360 mg de pentobabital sodique. Par commodité, les cadavres sont enterrés par le propriétaire dans le jardin. Quelques jours plus tard, la chienne présente de l'ataxie, de la prostration, une baisse de conscience.

>> Pancréatite aiguë après administration d'une association emodepside/praziquantel (cliquer sur le lien)

Une jeune femelle Yorkshire terrier reçoit pour la première fois une association emodepside/praziquantel à la dose recommandée et à plusieurs heures du dernier repas, dans le cadre d'une gestion régulière du parasitisme interne. 45 minutes plus tard, elle présente d'intenses tremblements et des vomissements.

>> Corticoïdes et modification comportementale (cliquer sur le lien) (accès libre)

Un chien labrador mâle de 8 ans est traité depuis 15 jours par voie orale avec de la prednisolone en raison d'une dermatite très prurigineuse. Le propriétaire indique que son animal ne se gratte pratiquement plus mais a l'impression qu'il est plus nerveux et même parfois agressif, notamment au moment des repas.

>> Raideur et nystagmus (cliquer sur le lien)

Un chien de 7 ans est présenté en urgence pour un scanner suite à l'apparition brutale de troubles locomoteurs associés à du nystagmus. Il est traité depuis 3 semaines pour une plaie infectée à la patte avec du métronidazole et de l'amoxicilline/acide clavulanique.

>> Gentamicine et insuffisance rénale (cliquer sur le lien) (accès libre)

Pour traiter une infection due à un Pseudomonas multirésistant, un chien reçoit de la gentamicine par voie systémique pendant 3 jours. De retour chez lui à la fin du troisième jour de traitement, il présente une diarrhée hémorragique, suivie d'une polyuro-polydipsie, d'une baisse d'appétit et d'une perte de poids.

>> Suspicion de polyradiculonévrite et vaccination (cliquer sur le lien) (accès libre)

Un chien mâle de 10 ans reçoit son rappel annuel CHPPi + L4 + rage. Il est traité également depuis plusieurs mois avec du bénazépril. Onze jours après, une parésie des membres postérieurs est observée, associée à une diminution importante de la proprioception.

Animaux de rente

>> Vaccination contre le piétin et abcès (cliquer sur le lien)

700 moutons croisés mérinos ont reçu une dose de vaccin afin de prévenir le piétin. Dix jours plus tard, chez environ 240 moutons, un gonflement est apparu au niveau du site d'injection, évoluant en quelques jours en abcès, ulcère puis nécrose, laissant parfois observer le ligament cervical.

Envoyer à un ami

Mot de passe oublié

Reçevoir ses identifiants