Transports de bovins vivants de l'Australie vers la Chine : de nombreux problèmes
Protection animale
L'analyse de 37 transports de bovins vivants de l'Australie à la Chine entre juillet 2018 et décembre 2019, effectuée par Vets Against Live Export (VALE), identifie de nombreux problèmes concernant le bien-être animal.
L'étude a passé en revue des rapports du gouvernement australien soumis par des observateurs indépendants, recrutés après la couverture médiatique de souffrances animales sur l'Awassi Express en avril 2018.
Notre consoeur Sue Foster, porte-parole de VALE, explique que « dix facteurs de risque ont été identifiés et les problèmes étaient récurrents sur de nombreux bateaux ».
Les bovins sont affamés, assoiffés, souffrent de la chaleur et les observations montrent que cette industrie ne répond même pas aux recommandations minimales établies par l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), dont l'Australie et la Chine sont membres.
Standards de bien-être australiens non respectés
Les standards de l'Australie pour l'exportation d'animaux (ASEL) sont aussi violés dans nombre de voyages et inadaptés dans d'autres.
« Les provisions d'aliments ne sont pas adaptées sur certains bateaux. Les standards ASEL concernant l'espace ne permettent pas aux bovins de se coucher et d'étendre leurs membres pendant ces voyages de trois semaines », indique Sue Foster.
Elle souligne les importantes variations de température auxquelles sont exposés les bovins pendant certains voyages : « Nous n'avons pas d'informations sur leur impact sur la survie des bovins arrivés en Chine ».
Près de 60 % des voyages ne bénéficient pas de la présence d'un vétérinaire à bord malgré le fait que la plupart durent au moins 20 jours.
« Ce commerce pose de nombreux problèmes de bien-être animal. Jusqu'à ce qu'ils soient corrigés, les bovins ne devraient pas être exportés vers la Chine », conclut Sue Foster. V.D.
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