Auto-promo vacances ETE 2025 DV

Maladie hémorragique épizootique : un arrêté fixe les mesures de prévention et de lutte

La France est le quatrième pays européen à être touché par la maladie. Ici, un cas de fièvre catarrhale ovine, maladie avec laquelle un diagnostic différentiel doit être réalisé, les symptômes étant similaires.

© Gérard Bosquet

Prophylaxie

Après l'apparition des premiers foyers de maladie hémorragique épizootique en France (dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées), quatrième pays européen touché par la maladie, un arrêté fixant les mesures de prévention et de lutte est paru au Journal officiel du 24 septembre pour une entrée en vigueur dès le lendemain.

Il institue des mesures de surveillance, de prévention et de lutte vis-à-vis de la maladie dans les établissements détenant des bovins, ovins, caprins ou cervidés (à l'exception des centres de rassemblement) en cas de suspicion ou de confirmation d'infection. Il dispose en outre des règles de mouvements de ces animaux dans la zone réglementée autour d'un foyer.

En cas de suspicion d'un établissement, le préfet prend un arrêté portant mise sous surveillance qui impose « l'isolement, la séquestration, la visite, le recensement des animaux et troupeaux dans ce périmètre, les prélèvements nécessaires au diagnostic ou aux enquêtes épidémiologiques et la réalisation d'enquêtes épidémiologiques. Les prélèvements sont transmis dans un laboratoire agréé ».

Zone réglementée dans un périmètre de 150 kilomètres

Lorsque la présence de la maladie est officiellement confirmée, le préfet prend un arrêté portant déclaration d'infection.

Une zone réglementée est alors mise en place sur l'ensemble des communes situées dans un périmètre de 150 kilomètres autour de l'établissement infecté par le virus.

Les bovins, ovins, caprins ou cervidés des établissements situés dans la zone réglementée ne peuvent sortir de cette zone. Par dérogation, toutefois, sont autorisés les mouvements des bovins, ovins, caprins ou cervidés permettant un retour d'estive, partant d'un établissement ou d'un centre de rassemblement directement vers un abattoir avec abattage dans les 24 heures suivant l'arrivée et, à d'autres fins que celles prévues précédemment, moyennant l'application d'un traitement de désinsectisation efficace envers les culicoïdes 7 jours au moins avant leur départ de l'établissement (cette mesure n'étant applicable qu'à partir du 2 octobre) ainsi qu'à l'exportation (sous conditions vers les pays tiers).

Enfin, « les centres de rassemblement situés dans une zone réglementée peuvent accueillir des animaux issus d'une zone non réglementée, ayant fait l'objet d'une désinsectisation, pour une durée maximale de 48 heures. A leur départ du centre de rassemblement, les véhicules les transportant sont désinsectisés ». M.J.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1677

Envoyer à un ami

Mot de passe oublié

Reçevoir ses identifiants