La perte d'un animal est aussi douloureuse que celle d'un proche pour 89 % des propriétaires
Mercredi 28 Octobre 2020 Socio-Économie 37627L'étude souligne une évolution sociétale qui implique de modifier l'abord du deuil de l'animal.
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Société
A l'occasion de la présentation de son nouveau modèle, Esthima (lire DV n° 1545), le 15 octobre, Veternity a présenté les résultats d'une enquête conduite, avec Wamiz, sur les obsèques et le deuil des animaux de compagnie du 15 au 21 septembre auprès de 3 846 propriétaires de chiens ou de chats internautes Wamiz.
Concernant le statut qu'ils accordent à leur animal, 82 % des répondants le considèrent comme un membre à part entière de la famille, voire même, pour 26 %, comme leur enfant. Ils sont 88 % à affirmer l'aimer autant qu'un frère, une soeur ou un parent.
De fait, pour 89 % d'entre eux, leur mort a été aussi douloureuse que celle d'un proche et seuls 20 % se sont sentis compris dans leur chagrin.
Une personne sur trois surmonte son deuil en accueillant un nouvel animal.
Pas assez informés sur l'administratif
Les propriétaires soulignent la complexité de la gestion des obsèques et plus d'un sur deux se dit insuffisamment informé sur l'administratif.
Pour décider du choix des obsèques, ils consultent leur vétérinaire dans 80 % des cas.
Ils sont également 49 % à préciser que c'est à ce professionnel de santé qu'ils confieraient la dépouille de leur compagnon quand 23 % indiquent qu'ils se tourneraient vers des pompes funèbres animales et 28 % préféreraient gérer eux-mêmes la sépulture.
Par ailleurs, une personne sur deux aimerait pouvoir organiser une cérémonie funéraire pour son animal.
En termes de souvenirs, 90 % des propriétaires gardent une photo, 53 % un jouet ou un accessoire et 21 % une touffe de poil.
Face à cette évolution sociétale, le groupe Veternity lance en France la marque Esthima « pour apporter une solution d'obsèques personnalisées aux 730 000 familles qui ne passent pas par un vétérinaire lors du décès de leur compagnon » . M.L.