Écoles vétérinaires publiques : les droits de scolarité pour 2023-2024 en hausse de 2,5 %
Vie de la profession 48079Pour les étudiants en première année commune des écoles nationales vétérinaires, dans le tronc commun des études conduisant à la délivrance du diplôme d'études fondamentales vétérinaires et en année d'approfondissement conduisant au diplôme d'Etat de docteur vétérinaire, le montant des droits de scolarité s'élève à 2 625 euros.
© F8 Supoort Ukraine - Adobe
Enseignement
La hausse des droits de scolarité dans les écoles vétérinaires publiques françaises pour l'année universitaire 2023-2024 est nettement inférieure à l'inflation après déjà une année de stagnation de ces tarifs en 2022-2023 par rapport à 2021-2022. La progression de ces droits est en revanche proche de l'inflation dans l'unique école vétérinaire privée en France.
Par volonté du ministère de l'Agriculture, la hausse des frais de scolarité dans les écoles nationales vétérinaires publiques est limitée à 2,5 % pour l'année universitaire 2023-2024. Cette augmentation intervient après une absence de réévaluation l'année précédente. Rappelons que la période récente est pourtant marquée par une forte inflation (4,5 % sur un an à juin 2023).
Ainsi, selon l'arrêté dédié publié le 9 août, pour les étudiants en première année commune des écoles nationales vétérinaires, dans le tronc commun des études conduisant à la délivrance du diplôme d'études fondamentales vétérinaires et en année d'approfondissement conduisant au diplôme d'État de docteur vétérinaire, le montant des droits de scolarité s'élève à 2 625 euros (contre 2 561 euros l'année précédente). De même, le taux réduit est légèrement réévalué, à 1 922 euros (contre 1 875 euros).
Environ 30 % d'étudiants boursiers exonérés
Rappelons que les étudiants boursiers sont exonérés de droit de ces frais de scolarité. Ils représentaient l'année dernière environ 30 % des étudiants inscrits dans les établissements publics d'enseignement supérieur relevant du ministère de l'Agriculture.
Les droits pour les diplômes d'études spécialisées vétérinaires (DESV) progressent dans les mêmes proportions par rapport à 2022-2023. Ainsi, le montant des droits de scolarité acquittés pour chacune des trois années de la formation conduisant à la délivrance d'un DESV est de 1 518 euros (contre 1 481 euros). Par dérogation, les étudiants s'inscrivant dans les DESV Anatomie pathologique vétérinaire et Sciences de l'animal de laboratoire acquittent des droits de scolarité annuels d'un montant respectivement de 2 476 euros (au lieu de 2 416) et 4 761 euros (versus 4 645).
Le montant des droits de scolarité acquittés pour la préparation du diplôme d'interne en clinique animale atteint 2 527 euros (contre 2 465 euros en 2022-2023).
13 550 euros chez UniLaSalle pour chacune des trois premières années
Quant au montant des droits d'inscription acquittés par les candidats à l'obtention d'un DESV par la validation des acquis de l'expérience, il s'élève à 2 337 euros (versus 2 280). En cas de validation partielle, le montant des droits d'inscription acquittés pour la deuxième inscription est de 1 174 euros (contre 1 145).
Enfin, le montant des droits de scolarité pour les étudiants, admis sur la base des articles R. 812-53 et R. 812-54 du Code rural et de la pêche maritime qui ne répondent pas aux critères de l'article 1 de cet arrêté, atteint 6 381 euros (contre 6 225 euros). Il concerne notamment les ressortissants de pays tiers.
Ces droits de scolarité dans l'enseignement public sont à mettre en regard de ceux en vigueur dans la première école vétérinaire privée en France, l'Institut UniLaSalle de Rouen, dont la deuxième promotion doit débuter à cette rentrée. La hausse est proche de l'inflation, soit 13 550 euros (au lieu de 13 000 euros pour 2022-2023, + 4,2 %) pour chacune des trois premières années et 18 600 euros (versus 17 500 euros, + 6,3 %) pour chacune des trois années suivantes.
L'année dernière, sur 100 étudiants sélectionnés pour l'école privée, 17 étaient boursiers sur des critères sociaux, ce qui leur a donné droit à la bourse au mérite prenant en charge 25 à 75 % des frais de scolarité sur 3 ans, selon l'institut. M.J.