Universités du SNVEL : indépendance, relation Homme-animal et futur de la profession au coeur du programme

Après deux ans de visioconférences, les universités du SNVEL ont renoué avec le présentiel pour leur session de printemps, les 7 et 8 avril, à Oniris.

© D.R.

Maud LAFON

Evénement

Les Universités de printemps du SNVEL* se sont tenues, les 7 et 8 avril, à Oniris. Ce rendez-vous annuel a permis à plus de 200 participants d'échanger sur l'évolution des conditions d'exercice et l'avenir de la profession. La mixité praticiens/étudiants était au coeur de cet événement, confortée par sa tenue dans une école vétérinaire.

Après deux ans de visioconférences, les universités du SNVEL* ont renoué avec le présentiel pour leur session de printemps, les 7 et 8 avril, à Oniris. Leur localisation dans une école vétérinaire concrétise le choix des administrateurs de favoriser le lien avec les étudiants et inaugure un cycle qui se poursuivra dans les trois autres écoles françaises.

Parmi les 210 participants, 110 étaient d'ailleurs des étudiants, venus des quatre écoles.

En ouvrant la journée, la directrice d'Oniris, Laurence Deflesselle, a rappelé l'importance des stages tutorés instaurés en 2013 dans cette mise en relation entre praticiens et étudiants.

« La tenue des universités dans une école vétérinaire est un marqueur de la volonté du syndicat de rapprocher les professionnels de terrain des étudiants vétérinaires », a insisté notre confrère Laurent Perrin, président du SNVEL.

Ateliers de réflexion

Comme les éditions précédentes, ce rendez-vous a été constitué de temps d'échanges sur le futur professionnel du vétérinaire couplés à des ateliers de réflexion et à un travail sur la place du vétérinaire dans la société.

L'indépendance professionnelle a été au coeur du programme du premier jour avec la présentation de l'enquête sur l'indépendance conduite par le syndicat (lire DV n° 1614) et un focus sur le panorama des chaînes présentes en France (lire ici).

Les points de vue de chacun sur cette arrivée de capitaux extérieurs dans les structures d'exercice ont été débattus lors d'une table ronde qui a conclu sur l'intérêt particulier de chaque modèle dès lors que leur promotion ne se fait pas au détriment des autres et que le choix des vétérinaires pour l'un d'entre eux est éclairé.

« Le travail du syndicat n'est pas de donner des consignes mais de fournir aux vétérinaires les informations nécessaires pour permettre à chacun d'effectuer ce choix raisonné », a précisé Laurent Perrin.

Nouvel enjeu sociétal

Le lien Homme-animal a également fait partie des sujets phares de ces universités avec une réflexion sur la place que le vétérinaire doit occuper dans ce nouvel enjeu sociétal.

Les étudiants avaient leur propre programme de conférences et ateliers axé sur l'exercice en clientèle, avec des informations pratiques sur sa réalisation, et une matinée dédiée au parcours professionnel, sous forme de serious game.

De leur côté, les praticiens étaient conviés à des interventions sur le futur de leur profession et à divers ateliers de réflexion pour élaborer des fiches pratiques sur des thèmes variés tels que StageVet, le concept One health, engagement RSE, etc.

Une soirée conviviale a réuni tous les participants le 7 avril pour un dîner-croisière, à l'initiative des vétérinaires de la région Pays-de-la-Loire, au cours duquel la mixité vétérinaires/étudiants a été encouragée pour une mise en relation effective.

* SNVEL : Syndicat national des vétérinaires d'exercice libéral.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1615

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