Un métamoteur écologique : ECOSIA

Nous avions déjà parlé des moteurs de recherche dans la Dépêche Technique n°162 d'octobre 2018. Voici encore un exemple, pas le plus connu, certes, Ecosia, le métamoteur de

recherche allemand et écologique. Ce n'est pas l'arbre qui cache la forêt, mais le métamoteur qui fait pousser des arbres.

Pourquoi un métamoteur ?
Métamoteur car cet outil de recherche, ce petit fouineur d'infos glanées sur internet ne fait pas le travail lui-même, il se contente de trier les informations qu'il demande à "Bing", le moteur de recherche (lui il fouine vraiment pour le coup) développé par Microsoft.

Sa particularité : une compensation carbone de son activité
Sa particularité est que, tout comme Ecogine, il reverse une partie de ses bénéfices à des associations (80 % selon le site), toutes orientées vers la plantation d'arbres, et peut donc se prévaloir d'une "compensation carbone" de son activité. C'est à dire qu'il finance plus de stockage de carbone par la plantation d'arbres qu'il n'en produit par son activité (serveurs, locaux, infrastructures et appareils de ses utilisateurs).

Mais les bénéfices, d'où viennent ils ?
De la publicité d'abord. Vous pouvez la supprimer néanmoins, mais Ecosia gagne moins d'argent (et donc en reverse moins). Une autre source de revenus provient des achats en ligne fait par les internautes utilisant un "ecolink". Cette fonction permet de faire reverser un pourcentage du prix d'achat d'un bien sur un
site marchand à Ecosia, par le site marchand, lorsque celui-ci a été trouvé en passant par le navigateur (vous suivez toujours ?).

Et ça marche ?
Le site publie ses bilans financiers mensuellement. Entre 200 000 et 300 000 euros reversés chaque mois pour la plantation d'arbres... en espérant qu'il ne s'en perde pas un peu en route.

Et pour la clinique ? Utilisez le moteur Ecosia, et faites le savoir, par exemple en accrochant un petit panneau sous un bonsaï au comptoir "Ici on utilise Ecosia, et on participe à la reforestation".