Ce qui a fait le buzz... : l'affaire Saint-Boy

Le cheval prénommé Saint-Boy a été malmené par sa cavalière au cours de l'épreuve de saut d'obstacles du pentathlon moderne.

© Pedro PARDO / AFP

Cet été, les Jeux Olympiques (JO) de Tokyo ont été le siège de scènes plus ou moins valorisantes pour les sports représentés. Si à l'issue de ce rendez-vous mondial, chaque pays retient surtout le nombre de médailles récoltées, certaines images pourraient également rester en mémoire, à l'instar de celle de ce cheval Saint-Boy malmené par sa cavalière au cours du pentathlon puis frappé par la coach de cette athlète.

Les médias français ont surtout mis en avant la détresse de l'Allemande Annika Schleu qui a vu s'envoler, à l'issue de son parcours d'obstacles plus que chaotique, ses chances de médaille olympique à cause de ce « canasson ». Les connaisseurs du cheval ont, eux, relativisé cet échec en l'imputant surtout à la cavalière et tous ont unanimement dénoncé les règles de la compétition qui attribue aux athlètes un cheval tiré au sort et qu'ils ne peuvent monter que 20 minutes avant l'épreuve.

Suite à ce qui est qualifié aujourd'hui d'« affaire Saint-Boy », la Fédération internationale de pentathlon moderne a annoncé une modification de son épreuve d'équitation, qui se fera avec moins d'obstacles et des obstacles moins hauts et plus simples, mais elle n'est pas revenue sur le principe du tirage au sort.

Certaines associations de protection animale demandent l'arrêt de l'utilisation du cheval aux JO.

Et vous, que pensez-vous de « l'affaire Saint-Boy » ?

Vos réponses sont attendues sur notre page FaceBook (https://urlz.fr/gjhG), en commentaires de cet article.


 

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1582

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