Vigie veto : la santé des équipes vétérinaires sous surveillance

Un rapport récent met en évidence un manque de données de santé différenciées entre hommes et femmes.

© santypan adobe

Prévention

Initiative des partenaires sociaux de la branche vétérinaire, du SNVEL* et des organisations syndicales de salariés représentatives, Vigie veto vise à « améliorer les conditions de travail dans les structures vétérinaires en favorisant la prise en compte et en proposant quelques solutions aux problèmes de santé les plus fréquents ».

Les instigateurs de ce projet constatent en effet un manque de données sur les problèmes de santé chroniques qui pourtant affectent la qualité du travail, l'implication et la motivation personnelle. « Les conséquences d'une même affection varient selon la profession, l'âge, les conditions de travail et aussi le sexe de la personne », ajoutent-ils.

Un rapport récent publié par quatre sénatrices, dont notre consoeur Annick Jacquemet, sénatrice du Doubs, met notamment en évidence un manque de données différenciées entre hommes et femmes et des connaissances lacunaires sur la prévalence et les conséquences des problèmes de santé spécifiques aux femmes dans le travail.

Evaluer les affections les plus fréquentes

Première étape de l'initiative Vigie veto, une enquête sera adressée en mars par les partenaires sociaux à toutes les personnes travaillant en structure vétérinaire pour dresser un état des lieux et « savoir si les équipes sont et se sentent en bonne santé », évaluer les affections les plus fréquentes selon l'âge, le sexe et l'exercice.

Au-delà de ces données épidémiologiques, « l'enquête va permettre de mesurer les conséquences en termes de quantité, de qualité, d'ambiance de travail, de motivation ou de démotivation, de cohésion des équipes » et pourra aussi évaluer les conduites de déni et les absences de prise en charge médicale. Les résultats de l'enquête seront publiés en mai.

Dans un deuxième temps, la branche vétérinaire proposera des solutions, adaptées aux défis et aux contraintes des praticiens et du personnel vétérinaire, aux problèmes les plus fréquents et les plus impactants sous forme de webinaires diffusés tout au long de l'année. Elles visent à « améliorer le quotidien dans le travail en complément du suivi médical ».

Encore plus d'infos !

Vous travaillez dans une structure ou entreprise de soins vétérinaires, accédez auquestionnaire en cliquant ici.

* SNVEL : Syndicat national des vétérinaires d'exercice libéral.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1701

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