Un décès humain lié à la rage confirmé à l'hôpital de Perpignan
Zoonose
Un cas mortel de rage a été annoncé, le 30 septembre, chez un homme d'une trentaine d'années à l'hôpital de Perpignan. Le patient y avait été hospitalisé le 18 septembre après avoir présenté des symptômes compatibles avec la maladie (hydrophobie, convulsions) et est décédé le 25 septembre.
Le diagnostic de rage a été confirmé par le Centre national de référence de la rage à l'Institut Pasteur, la veille de son décès.
Les analyses effectuées ont confirmé la provenance canine et marocaine de la souche virale en cause.
Une enquête épidémiologique est en cours.
Voyage au Maghreb ?
Le journal L'Indépendant rapporte les dires d'un témoin anonyme selon lesquels l'homme s'était rendu cet été au Maghreb dont il était originaire.
Depuis 1970, 26 cas de rage humaine ont été diagnostiqués sur le territoire français, tous importés de zones à risque.
La rage ne circule plus en France hexagonale hormis chez les chauve-souris.
Même si la transmission interhumaine est exceptionnelle (transplantation, transmission verticale), les personnels soignants qui ont pris en charge le patient ont été vaccinés, annonce l'hôpital de Perpignan.
Chaque année dans le monde, 17 millions de personnes reçoivent une prophylaxie antirabique post-exposition et 59 000 personnes meurent de la rage, essentiellement en Asie et en Afrique.
La Journée mondiale de la rage, qui avait lieu le 28 septembre, rappelle chaque année l'importance de la prévention vis-à-vis de ce virus qui circule toujours de façon endémique dans certains pays du globe. M.L.






