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Santé animale : Annie Genevard lancera des « Assises du sanitaire » en janvier, nouvelle commande de vaccins contre le BTV-3

« Au-delà de la réaction immédiate face à l'urgence, il est impératif de pouvoir anticiper au mieux de nouveaux épisodes épizootiques », indique le ministère de l'Agriculture.

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Alors que les élevages français font face à de multiples épizooties, la ministre de l'Agriculture Annie Genevard « a souhaité lancer des « Assises du sanitaire » dès le mois de janvier 2025 », selon un communiqué du ministère de l'Agriculture publié le 4 novem­bre. L'ordre du jour de cette réunion n'a pas été précisé mais la prévention devrait y occuper une large place.

« Au-delà de la réaction immédiate face à l'urgence, il est impératif de pouvoir anticiper au mieux de nouveaux épisodes épizooti­ques », indique ainsi le ministère. Cette démar­che fait écho à la demande portée par Annie Genevard et son homologue espagnol d'une approche coordonnée au niveau européen pour anticiper les besoins vaccinaux et améliorer la disponibilité des vaccins (banques d'antigènes). Une orientation partagée le 21 octobre par la plupart des ministres de l'Agriculture de l'Union européenne.

Dossier en cours de la réforme du suivi sanitaire permanent

Au niveau français, d'autres dossiers réglementaires sont en cours, comme celui de la réforme du suivi sanitaire permanent.

En déplacement dans le Tarn le même jour, la ministre de l'Agriculture a également annoncé une commande de « deux millions de doses additionnelles » contre le virus de sérotype 3 (BTV-3) de la fièvre catarrhale ovine (FCO) afin « d'anticiper les besoins ».

Annie Genevard « a souhaité compléter le stock déjà existant » (11,7 millions de doses) en raison de « l'évolution progressive de la zone vaccinale sur le territoire et du retour d'estive des animaux ». Cette commande doit permettre de « répondre aux besoins des filières ovine et bovine sur tout le territoire » alors que la campagne de vaccination volontaire, financée par l'État, a été étendue début octobre à l'ensemble de l'Hexagone.

Le ministère a eu recours au régime de l'« urgence impérieuse », qui lui permet de « passer un marché sans publicité ni mise en concurrence » (article R2122-1 du Code de la commande publique).

Le communiqué ne mentionne pas le sérotype 8 de la FCO (endémique), qui provoque aussi d'importants dégâts dans les élevages, mais pour lequel l'État ne prend pas en charge la vaccination. M.J.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1727

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