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« Royal Canin s'est engagé à être neutre en carbone dès 2025 »

Fabrice Mathieu est directeur du développement durable chez Royal Canin.

© Royal Canin

Publi-rédactionnel

Fabrice Mathieu, directeur du développement durable chez Royal Canin (fabrice.mathieu@royalcanin.com), répond à nos questions pour mieux appréhender certains termes et concepts liés à l'engagement fort de la société en faveur du développement durable.

En matière de développement durable, quelles sont les mesures les plus impactantes mises en place par Royal Canin ces dernières années ?

Fabrice Mathieu, directeur du développement durable chez Royal Canin : Sur les 10 dernières années, le contexte du développement durable pour les entreprises a énormément changé.

Je me rappelle que nos priorités vers 2015 étaient essentiellement sur nos chaînes d'approvisionnement pour s'assurer d'avoir des matières premières issues de la pêche durable ou de zones certifiées non déforestées.

Puis la thématique de la neutralité carbone s'est imposée à tous, à la suite des accords de Paris et de la Cop21.

Royal Canin s'est engagé à être neutre en carbone dès 2025, et nous sommes à notre connaissance la seule marque du secteur à avoir pris un tel engagement à court terme.

D'autres thématiques se sont accélérées également depuis une dizaine d'années, dont la circularité des emballages. A ce titre, nous sommes cosignataires du pacte de la Fondation Ellen Mc.Arthur pour que 100 % de nos emballages soient recyclables, réutilisables ou compostables.

Comment votre démarche environnementale améliore-t-elle la santé des chats et des chiens ?

F.M. : L'innovation et le développement de la science autour de la nutrition sont les piliers de l'activité de Royal Canin.

Lorsque cela est possible, nous reformulons nos produits grâce à notre approche basée sur le nutriment et non l'ingrédient mais sans jamais dégrader la performance nutritionnelle de nos produits.

La technologie nous permet d'améliorer notre connaissance de l'animal, à travers la génétique ou tout simplement en favorisant l'observation de la vie du chat et du chien. Ceci permet de collecter beaucoup d'information qui peuvent servir à la recherche et au développement de nouvelles solutions nutritionnelles, pour des chats et des chiens en meilleure santé et plus longtemps.

D'ici à 2025, Royal Canin vise la neutralité en carbone pour ses gammes d'aliments. En quoi consiste cette certification et quelles sont les actions à entreprendre pour y parvenir ?

F.M. : Nous avons en effet pris l'engagement d'être neutre en carbone en 2025, tout au long de notre chaîne de valeur.

Environ 75 % de nos émissions carbones viennent de nos ingrédients. Il est donc logique que nous travaillions en priorité sur ceux-ci.

Nous mettons en place des pratiques d'agriculture régénératrices avec nos agriculteurs afin de baisser l'empreinte carbone - avec déjà près de 300 agriculteurs en France. Nous investissons depuis plusieurs années sur nos usines et notre logistique pour supprimer le recours aux énergies fossiles et aussi pour baisser la quantité d'énergie mise en oeuvre pour la fabrication.

En France, nos usines sont déjà approvisionnées à 100 % en électricité renouvelable et notre logistique utilise en partie du biogaz et teste des solutions à base d'hydrogène, ce qui permet de baisser considérablement nos émissions carbone.

Pour les émissions carbone restantes, nous investissons dans des projets de séquestration de carbone, sélectionnés avec un cahier des charges très strict pour nous assurer de la pérennité, de la performance et de la crédibilité.

S'il est vrai que nous serons neutres en carbone en 2025 en partie avec des crédits carbone, l'histoire ne s'arrêtera pas à cette date : il est en effet essentiel pour nous de continuer cette transformation de l'entreprise et à investir pour réduire nos émissions carbone jour après jour et minimiser le recours aux crédits carbone.

En cette période de raréfaction des ressources, comment agissez-vous pour réduire votre pression sur le milieu naturel ?

F.M. : Notre entreprise reste fondamentalement une entreprise agricole et donc dépendante du milieu naturel et de la biodiversité. L'agriculture régénératrice que nous mettons en place actuellement favorise la régénération de la santé des sols et la biodiversité en utilisant pas ou très peu de produits phytosanitaires et, surtout, en assurant un couvert végétal permanent sur les terres.

Nous avons parlé précédemment des actions visant à éliminer la déforestation dans notre chaîne d'approvisionnement et aussi de la pêche durable.

Cette philosophie nutritionnelle basée sur le nutriment et non l'ingrédient nous permet également de travailler avec des matières premières ayant une pression moindre sur le milieu naturel et qui n'entrent pas en conflit avec le système alimentaire humain (réduction de l'impact sur le milieu naturel marin, par exemple, en remplaçant l'huile de poisson par de l'huile d'algue (dans laquelle nous trouvons l'EPA/DHA comme dans l'huile de poisson)).

Enfin, nous avons également commencé la transition vers des emballages mono-matériaux, plus facile à identifier et à recycler dans les filières et pris en compte l'éco-design pour qu'il réponde aux critères de recyclage.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1660

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