Réponses aux questions du quiz
Samedi 20 Avril 2024 Quiz 50601ACTUALITÉ DIAGNOSTIQUE : Diagnostic de l'hyperaldostéronisme primaire chez le chat
Question 1 : Une kaliémie et une natrémie normales permettent d'exclure un hyperaldostéronisme chez le chat : vrai ou faux ?
Réponse : Faux. Certains chats présentent une kaliémie dans les valeurs basses de l'intervalle de référence. La natrémie, quant à elle, est souvent normale.
Question 2 : Existe-t-il un test qui soit le plus fiable pour diagnostiquer un hyperaldostéronisme primaire chez le chat ?
Réponse : Non, Aucun test n'est parfait et certains sont difficiles à mettre en oeuvre. A ce jour, un faisceau convergent d'éléments cliniques, biologiques et d'imagerie médicale est nécessaire pour réaliser un diagnostic d'HAP. La présence de signes cliniques évocateurs, la présence d'une hypokaliémie, d'une hypertension artérielle systémique réfractaire aux traitements, d'un nodule surrénalien et d'une concentration élevée en aldostérone rend la suspicion d'HAP très forte.
ACTUALITÉ DIAGNOSTIQUE : Dermatite atopique du chien, notions de phénotypes cliniques
Question 1 : La dermatite atopique canine se diagnostique :
1. par une prise de sang pour dosages sérologiques.
2. par une prise de sang pour dosage de l'interleukine 31.
3. par intradermoréactions.
4. par une démarche clinique permettant d'exclure les maladies qui lui ressemblent.
Réponse : 4
Question 2 : La DAC :
1. s'associe systématiquement à des lésions podales et faciales.
2. s'associe dans 80% des cas à des lésions podales et faciales.
3. peut être diagnostiquée chez un chien présentant seulement une otite externe.
4. n'est jamais rencontrée en zone dorso-lombaire.
Réponse : 3
Question 3 : Le traitement de la DAC :
1. fait toujours appel aux antiallergiques (oclacitinib, corticoïdes, lokivetmab, ciclosporine).
2. nécessite systématiquement une désensibilisation.
3. doit être adapté au cas par cas en fonction de la clinique.
4. est limité aux poussées chez le jeune chien.
Réponse : 3
FOCUS : Les chenilles processionnaires : pour une meilleure gestion sanitaire
Question 1 : Vrai ou faux ? Les chenilles processionnaires sont des larves de lépidoptères qui :
a. vivent sur des arbres résineux et feuillus et processionnent au sol en libérant leurs soies urticantes.
b. processionnent à des saisons différentes, sur des arbres spécifiques et ne colonisent pas systématiquement le sol.
c. enveniment toutes les espèces animales.
d. enveniment exclusivement les Mammifères.
Réponse :
a : Faux, seules celles du pin processionnent au sol.
b : Vrai
c : Faux car les oiseaux peuvent être associés à la minoration du risque.
d : Vrai
Question 2 : Quelle est la répartition géographique en France des chenilles processionnaires : vrai ou faux ?
a. Les chenilles processionnaires sont présentes dans toutes les forêts de résineux et de feuillus.
b. La répartition des chenilles est liée à leurs territoires d'origine et à leur substrat et progresse chaque année.
c. Les populations sont stables et les dates de processions identiques chaque année.
d. Le cycle biologique et la répartition spatiale sont en cours d'évolution et de modification au fil des années.
Réponse :
a : Faux, pour l'instant les Hauts de France sont plutôt indemnes en processionnaires du pin et le sud en processionnaires du chêne.
b : Vrai , point de convergence : il faut la chenille, le bon arbre à consommer et une région acceptable pour ces deux chenilles, l'une méridionale et l'autre venant de l'Est.
c : Faux.
d : Vrai, l'évolution du cycle se fait en fonction des territoires colonisés et de l'intégration des conditions climatiques dans la germination des oeufs et du développement plus ou moins rapide de la phase larvaire.
Question 3 : Vrai ou faux ? Le vétérinaire est une sentinelle de « One Health » pour cette pathologie et son rôle est de :
a. soigner les animaux.
b. pouvoir signaler les processions et les accidents aux autorités compétentes ou organismes de recherche.
c. conseiller les décideurs publics sur la prévention et les mesures de traitements environnementaux.
d. d'aider à la prise en compte de cette pathologie par les autres professions de santé en apportant son expertise de santé animale.
Réponse :
a : Vrai, c'est notre métier !!!
b., c., d. : C'est une opportunité pour la profession de se placer comme sentinelle d'un risque sanitaire estampillé « One Health » ...
ENTREPRISE : La clinique comme terrain de jeux psychologiques
Question 1 : Lequel de ces scénarios recherche une plus juste répartition du pouvoir pour l'organisation des dimanches de garde entre les différents vétérinaires concernés (entendu que chacun ne pourra pas forcément avoir la date qu'il préfère) ?
1. Les associés choisissent d'abord les créneaux qui les intéressent, viennent ensuite les salariés.
2. Le premier qui se positionne est le premier servi.
3. Une personne est chargée de proposer un planning essayant de réunir le maximum de préférences. Au-delà, des règles ont été décidées ensemble et sont librement consultables.
Réponse : 3.
Question 2 : Lorsque Enzo s'exprime sur Whatsapp, on assiste à un coup de théâtre. En quoi consiste-t-il ?
1. Enzo devient le bourreau des trois ASVs mécontents, eux-mêmes devenant des victimes.
2. Les trois ASVs deviennent les sauveurs de Khadija, elle-même devenant victime.
3. Les trois ASVs deviennent les bourreaux d'Enzo, lequel devient victime.
Réponse : 3.
Question 3 : Dans quelles circonstances un employeur peut-il prendre inconsciemment une posture de victime ?
1. Lorsqu'il est en désaccord avec ses associés.
2. Lorsqu'il craint de perdre ses clients.
3. Lorsqu'il se plaint des impôts qu'il a à payer.
Réponse : Toutes.
MEDECINE PREVENTIVE : Recrudescence des cas de maladie de Carré
Question 1 : La maladie de Carré est une maladie qui concerne :
a. Les chiens uniquement.
b. Les chiens et les furets uniquement.
c. Les chiens, les furets et des espèces comme les tigres ou les ours.
Réponse : c
Question 2 : L'atteinte neurologique causée par la maladie de Carré apparaît généralement :
a. En fin d'évolution.
b. Au début de l'évolution.
c. Chez les animaux non vaccinés uniquement.
Réponse : a
Question 3 : Les cas observés actuellement dans la faune sauvage et chez le chien sont en lien épidémiologique : vrai ou faux ?
Réponses : Faux
NAC : La pododermatite chez le lapin de compagnie
Question n°1 : Laquelle de ces propositions est vraie concernant les facteurs de risque de la pododermatite chez le lapin ?
a. La terre est un substrat idéal pour éviter des lésions de pododermatite.
b. Les petites races sont plus sujettes aux lésions de pododermatite.
c. Les femelles sont plus sujettes aux lésions de pododermatite.
d. La race Rex est protégée des lésions de pododermatite, grâce à son poil particulier.
Réponse : a
Question n°2 : Laquelle de ces propositions est vraie concernant le traitement de la pododermatite ?
a. Le traitement de choix de la pododermatite est chirurgical.
b. L'analgésie est à réserver aux lésions avancées de pododermatite
c. Une épaisseur de litière de 5 cm est optimale pour traiter la pododermatite.
d. Des chaussettes pour chiens peuvent être utilisées comme bandage.
Réponse : d
BIODIVERSITÉ - ENVIRONNEMENT : Les processus évolutifs humains ont induit l'anthropocène et pourraient nous empêcher d'en sortir
Question n°1 : L'évolution biologique de notre espèce, c'est-à-dire nos transformations de morphologie, de comportement trouve ses fondements dans :
a) L'évolution génétique ?
b) L'évolution due à la culture ?
c) Les deux ?
Réponse : c.
Question n°2 : La culture humaine a participé à la sélection de traits qui font nos caractéristiques actuelles pour une raison principale :
a) notre espèce a acquis le langage ?
b) l'adaptation et la transmission d'une culture favorable à un contexte donné est plus rapide que l'adaptation et la transmission de gènes favorables à ce même contexte ?
c) nous avons formés des groupes de plus en plus puissants ?
Réponse : b.
Question n°3 : Aujourd'hui l'humanité bénéficie de deux traits évolutifs qui risquent de compromettre notre capacité à régler les enjeux globaux climatique et d'érosion de la biodiversité, lesquels ?
a) Nous sommes des spécialistes de l'extraction des ressources naturelles.
b) Nous sommes individualistes.
c) Les groupes humains se sont construits sur la compétition.
d) Nous sommes des spécialistes de la colonisation de nouveaux milieux.
Réponse : a et c.
Question n°4 : Pour sortir de l'anthropocène, il faut réunir plusieurs conditions :
a) trouver des innovations technologiques pour diminuer les impacts.
b) réussir à coopérer pour créer une identité sociale mondiale.
c) permettre le contrôle local des ressources.
d) s'opposer aux intérêts des groupes dominants.
e) utiliser la concurrence inhérente à nos traits évolutifs pour construire des systèmes intentionnels, pacifiques et éthiques d'évolution culturelle.
Réponse : a.,b.,d.,e.