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Réponses aux questions du quiz de la DT195

ACTUALITÉ DIAGNOSTIQUE : Le dosage des lactates en pratique chez le chien et le chat

Question n°1 : Le dosage des lactates sanguins ne doit pas être réalisé sur :
a. le sang total hépariné.
b. le plasma hépariné
c. le plasma citraté

Réponse : c

Question n°2 : En résumé, l'on peut dire qu'en contexte d'urgence :
a. une lactatémie dans les valeurs usuelles n'est pas un bon marqueur de survie.
b. une hyperlactatémie est un bon marqueur de mortalité.
c. une lactatémie dans les valeurs usuelles est un bon marqueur de survie, mais une hyperlactatémie est un mauvais marqueur de mortalité.

Réponse : c

Question n°3 : Lors d'acidose lactique :
a. le taux de mortalité est de 50 % chez le chat.
b. le taux de mortalité est de 30 % chez le chien.
c. le pronostic du patient est excellent.

Réponse : a

ACTUALITÉ THÉRAPEUTIQUE : Les thérapies monoclonales en médecine vétérinaire

Question n°1 : Tous les AC monoclonaux ont les mêmes activités biologiques : vrai ou faux ?

Réponse : Faux - L'activité biologique dépend de l'isotype de l'AC

Question n°2 : Pour utiliser un AC monoclonal de chien chez le chat :
a : il faut espacer les injections à tous les 2 mois pour limiter les effets secondaires.
b : il faut doubler les posologies pour garder la même efficacité clinique.
c : il ne faut jamais utiliser un AC monoclonal pour une espèce différente de l'espèce cible mentionnée dans le RCP.
d : il faudra modifier les posologies et/ou les intervalles d'administration en fonction de l'AC utilisé. Il n'y a pas de règle fixe.

Réponse : c - L'utilisation d'un AC destiné à une autre espèce est contre indiquée. L'efficacité n'est pas connue (spécificité pour la molécule cible) et le système immunitaire de l'animal va reconnaître l'AC comme du non-soi et mettre en place une réponse contre l'AC.

Question n°3 : Parmi les affirmations suivantes, laquelle est vraie :
a : l'AC anti-NGF reconnait le récepteur au NGF et empêche la fixation du NGF sur celui-ci.
b : l'AC anti-NGF favorise la cicatrisation du cartilage.
c : l'AC anti-NGF favorise l'activation des mastocytes.
d : l'AC anti-NGF ne passe pas la barrière hémato-méningée et a donc très peu d'effet au niveau du système nerveux central.

Réponse : d - La barrière hémato-méningée est quasi-imperméable aux macromolécules. Le poids moléculaire élevé des immunoglobulines limite leur passage vers le système nerveux central lorsque la barrière hémato-méningée est intacte.

ACTUALITÉ THÉRAPEUTIQUE : Traitement contre la PIF : où en est-on ?

Question n°1 : Quelle est la durée optimale de traitement avec GC376 ou GS-441524 ?

Réponse : 12 semaines.

Question n°2 : Dans quels cas faut-il augmenter la posologie de GS-441524 ?

Réponse : En cas d'atteinte du système nerveux central ou des yeux.

Question n°3 : Quel paramètre a été identifié comme facteur de bonne réponse au traitement ?

Réponse : Le poids.

RURALE : La Border Disease : quels moyens de maîtrise et de prévention ?

Question n°1 : La meilleure stratégie de lutte contre la Border Disease repose sur l'utilisation de la vaccination, au moyen des vaccins BVD classiques : vrai ou faux ?

Réponse : FAUX : Même si des remontées du terrain indiquent que dans certaines conditions, la vaccination apporte un gain réel au contrôle de la BD, expérimentalement, les vaccins BVDV n'ont pas montré leur efficacité à protéger le foetus ovin lors d'infections de brebis gestantes par un virus BDV (inoculation d'épreuve à forte charge virale). En l'état des connaissances scientifiques actuelles, la vaccination devrait donc principalement être envisagée comme mesure complémentaire à un programme de biosécurité et si possible de dépistage/élimination des IPI. Elle pourrait aussi être considérée dans des situations à risque pour augmenter l'immunité du troupeau, telles que la non maîtrise de l'infection dans un élevage, le risque pour le voisinage ou les élevages en lien épidémiologique, la mise en estive des animaux...

Question n°2 : Dans les régions ayant mis en place un plan de lutte collectif contre la Border Disease (Bassin de Roquefort), le dépistage de la maladie repose principalement et en premier lieusur des analyses virologiques par RT-qPCR de mélange : vrai ou faux ?

Réponse : FAUX : Le dépistage de la BD permet la définition du statut sanitaire d'un élevage. Il repose sur la mise en oeuvre régulière d'une recherche d'anticorps NS 2-3 permettant de suspecter une circulation du virus par :
suivi sérologique (ELISA anticorps NS2-3) annuel des troupeaux sélectionneurs, laitiers et allaitants, fondée sur l'analyse de 5 puis 7 mélanges de 5 sérums issus de la prophylaxie, en ciblant les classes d'âge les plus informatives ;
et dépistage sérologique complémentaire (ELISA anticorps NS2-3) réalisé sur le lait de tank de brebis dans les cheptels laitiers.
La méthode RT-qPCR sur mélange de sang est théoriquement utilisée pour rechercher des agneaux IPIP en élevage infecté.

Question n°3 : Les virus BDV et BVDV sont des virus à ARN qui mutent fréquemment et qui peuvent tous deux infecter les bovins et les ovins. Ces infections croisées doivent être considérées dans les phases finales des plans de contrôle de la BVD : vrai ou faux ?

Réponse : VRAI : L'infection des ovins par le BVDV pose la question du réservoir épidémiologique possible des ovins pour ce virus. L'infection des bovins par le BDV entraine une réponse sérologique croisée en anticorps NS2-3 (p80).

NAC : Gestes techniques réalisés chez la poule de compagnie

Question 1 :Laquelle des propositions suivantes est vraie (une seule bonne réponse) ?
1. Le gavage d'une poule se fait à l'aide d'une sonde oro-gastrique, directement insérée dans le ventricule (gésier).
2. Il n'existe pas d'aliment de soutien adapté aux espèces granivores telles que les poules, ce qui rend l'alimentation assistée moins réalisable en pratique.
3. Il est plus sécuritaire d'utiliser une sonde oro-gastrique pour alimenter une poule plutôt qu'une seringue à placer à la commissure du bec.
4. L'anatomie de la poule ne permet pas de correctement visualiser la trachée, ce qui rend le placement d'une sonde oro-gastrique risqué.

Réponse : 3

Question n°2 : Laquelle des propositions suivantes est vraie (une seule bonne réponse) ?
1. La veine métatarsienne médiale est le site de choix pour le prélèvement sanguin chez une poule.
2. Pour une numération de formule sanguine, il est plus prudent d'utiliser l'EDTA comme anticoagulant chez la poule.
3. Chez la poule, la réhydratation par voie sous-cutanée n'est pas possible.
4. Un cathéter intra-osseux peut être placé au niveau de l'ulna proximal, lorsque l'accès veineux est peu accessible.

Réponse : 1

FAUNE SAUVAGE - BIODIVERSITÉ : Les grands animaux : des alliés contre le changement climatique

Question n°1 : Les mammifères sauvages représentent 10 % de la biomasse de l'ensemble des mammifères : vrai ou faux ?

Réponse : Faux, les mammifères sauvages ne représentent plus que 4 % de la biomasse totale des mammifères terrestres et marins.

Question n°2 : Les sols stockent plus de carbone dans leurs trois premiers mètres que la partie aérienne des plantes : de combien environ ?
a) 2 fois plus
b) 4 fois plus
c) 6 fois plus

Réponse : C : les sols stockent 2770 giga tonnes de carbone, les plantes, 450 giga tonnes de carbone.

Question n°3 :Les grands herbivores des forêts tropicales peuvent concourir à l'augmentation de la biomasse des arbres à concurrence d'une trentaine de tonnes à l'hectare : vrai ou faux ?

Réponse : Faux, c'est 2 fois plus, 60 tonnes à l'hectare environ.

Question n°4 :Les baleines consomment du plancton et favorisent également sa croissance ?

Réponse : Vrai, elles fertilisent le phytoplancton via leurs déjections qui contiennent du fer et de l'azote.

Question n°5 : Pour qu'un arbre stocke autant de carbone dans sa biomasse qu'une baleine il faudrait qu'il vive :
a) plus de 500 ans.
b) plus de 1000 ans.
c) plus de 1500 ans.

Réponse : C : une baleine stocke jusqu'à 33 tonnes de dioxyde de carbone au cours de sa vie, un arbre absorbe autour de 21 kg de CO2 par an.

Question n°6 : Les grands herbivores augmentent l'albédo de la surface terrestre, cela induit :
a) un refroidissement de la surface terrestre.
b) une ouverture des milieux.
c) un taux de renvoi des rayonnements lumineux plus important vers l'atmosphère.

Réponse : a et c : l'augmentation de l'albédo réduit les températures de surface locales. C'est l'ouverture des milieux qui augmente l'albedo, pas l'inverse.

Question n°7 : Les activités humaines ont favorisé l'augmentation des feux, eux-mêmes responsables d'une augmentation du carbone atmosphérique chaque année : vrai ou faux ?

Réponse : Vrai.

Article paru dans La Dépêche Technique n° 195

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