Réponses aux questions du quiz de la DT 219

Actualité diagnostique : La protéine C-réactive chez le chien

Question 1 : Un chien est présenté pour syndrome fébrile depuis 3 jours. La CRP est augmentée. Une infection bactérienne est alors suspectée et il s'agit d'une indication à débuter un traitement antibiotique immédiatement : vrai ou faux ?

Réponse : Faux. Une CRP augmentée n'est pas spécifique d'une infection bactérienne.

Question 2 : Donner deux exemples de situation clinique pour lesquelles la CRP est un outil intéressant dans le suivi de la réponse au traitement.

Réponse : La méningite suppurée aseptique, la polyarthrite à médiation immune, les pneumonies bactériennes, les lymphomes multicentriques.

Panorama : Syndromes aérodigestifs chez le chien

Question 1 : Parmi les phrases suivantes, laquelle est fausse ?
a. Lors de syndrome aérodigestif (SAd), les signes cliniques respiratoires et digestifs coexistent toujours.
b. Lors de SAd, les signes cliniques peuvent être uniquement respiratoires.
c. Lors de SAd, les signes cliniques peuvent être uniquement digestifs.

Réponse : a.

Question 2 : Quelles sont les méthodes les plus sensibles dans la détection d'un reflux gastro-oesophagien ?
a. L'évaluation clinique.
b. Les radiographies thoraciques.
c. L'endoscopie oesophagienne.
d. La pHmétrie oesophagienne.
e. L'étude vidéo-fluoroscopique de la déglutition.
f. La scintigraphie.

Réponse : e, f.

Question 3 : Parmi les affirmations suivantes à propos du syndrome obstructif des races brachycéphales (SORB), laquelle est juste ?
a. L'endoscopie digestive a peu de chances de montrer des anomalies si aucun signe clinique digestif n'est présent.
b. Le traitement chirurgical du SORB permet une amélioration des signes cliniques digestifs dans de nombreux cas.
c. Lors du traitement chirurgical du SORB, le traitement par les anti-acides n'a pas d'intérêt en pré- ou post-opératoire.
d. Une hernie hiatale est rare chez les races brachycéphales.

Réponse : b

Médecine préventive : Vaccination des palmipèdes contre l'influenza aviaire hautement pathogène

Question 1 : La vaccination contre l'IAHP H5 est obligatoire pour :
a. Tous les élevages de canards.
b. Seulement pour les élevages de canards reproducteurs.
c. Seulement pour les élevages de canards dont les produits sont destinés à la commercialisation.
d. Tous les élevages de canards et de poulets

Réponse : c

Question 2 : Les virus influenza diffusent au sein des pays européens principalement via :
a. Les oiseaux migrateurs.
b. Le transport d'animaux.
c. Le matériel d'élevage.

Réponse : a

Entreprise : L'envie d'exercer en clientèle chez les jeunes

Question 1 : Parmi les propositions suivantes, laquelle est fausse ?
a. Près de 35 % des étudiants vétérinaires songent à se spécialiser.
b. Près d'un quart des étudiants ont choisi de devenir vétérinaire pour pouvoir s'associer ou être à la tête d'une clinique plus tard.
c. Huit étudiants sur dix envisagent de s'associer après quelques années d'expérience en salariat en pratique clinique.
d. Seuls moins de 3% des étudiants des ENVF s'imaginent délaisser la profession vétérinaire.

Réponse : a. Près de 14% des jeunes songent à se spécialiser dont proportionnellement davantage d'hommes que de femmes.

Question 2 : Parmi les propositions suivantes, laquelle est fausse ?
a. Approximativement 40% des étudiants des ENVF changent de projet professionnel en cours de formation.
b. Près de la moitié des futurs vétérinaires en pratique porcine et aviaire sont formés à l'ENVT.
c. Alors que le désir d'exercer en canine ou auprès des NAC évolue peu au cours de la formation, celui de pratiquer en rurale, lui, décroit linéairement de la première à la dernière année d'études.
d. Un peu moins de 30% des jeunes envisagent de travailler auprès des ruminants.

Réponse : d. Plus de la moitié des jeunes actuellement en formation dans les ENVF envisagent de travailler auprès des ruminants, sensiblement autant d'hommes que de femmes, mais bien plus à l'ENVT (68,3 %) et VetAgroSup (61,0 %) qu'à Oniris (51,2 %) ou encore à l'ENVA (49,2 %).

Question 3 : Parmi les propositions suivantes, laquelle est fausse ?
a. Plus des trois quarts des étudiants considèrent que l'exercice en clientèle répond à leurs attentes en termes de relation avec les animaux, de collaboration avec l'équipe vétérinaire et les ASV, ainsi que de diversité des tâches réalisées.
b. Près de 17% des étudiants de dernière année dans les ENVF doutent ou regrettent leur orientation en milieu vétérinaire.
c. Après deux à trois ans passés en rotation clinique dans les CHUV des écoles, huit étudiants sur dix considèrent que les rotations cliniques sont un facteur favorisant de l'exercice en clientèle.
d. Les stages en clientèle vétérinaire, les jobs ASV et les « remplas » vétérinaires au titre d'assistant motivent plus de sept étudiants sur dix à devenir praticiens en clientèle.
e. Le sentiment de mauvaise conciliation entre travail et vie personnelle et la perspective d'un salaire jugé insuffisant constituent un facteur d'abandon de l'idée d'exercer en clientèle.

Réponse : c. Après deux à trois ans passés en rotation clinique dans les CHUV des écoles, près de la moitié des étudiants n'est pas convaincue que les rotations cliniques soient un facteur favorisant de l'exercice en clientèle, surtout à l'ENVT et à VetAgroSup. Plus ils y passent du temps, moins cela les encourage à devenir praticien.

Focus : Conduite à tenir dans le cadre des morsures animales

Question 1 : Suite à la morsure par un chien d'un enfant d'un couple invités au domicile des maîtres du chien, quelle est la bonne conduite à avoir ?
a. Le chien doit être évalué par un vétérinaire spécialiste en comportement : vrai ou faux ?
b. Le chien doit être évalué par un expert mandaté par l'assurance en responsabilité civile du propriétaire du chien : vrai ou faux ?
c. Le chien doit être présenté à un vétérinaire sanitaire de la commune de résidence des invités : vrai ou faux ?
d. Le chien peut être présenté au vétérinaire habituel du propriétaire : vrai ou faux ?

Réponse :
a) Faux, c'est par un vétérinaire de la liste nationale tenue à jour par l'ordre national des vétérinaires.
b) Faux, car cette évaluation vise à prévenir le danger de récidive des faits - l'expert intervient uniquement pour quantifier le préjudice du chien mordu.
c) Faux, c'est celui qui est titulaire du mandat sanitaire dans le département.
d) Vrai, la surveillance sanitaire vise à détecter une altération de santé en relation avec un risque de transmission plutôt rabique.

Question 2 : Un gros chien non catégorisé échappe à la vigilance de son gardien et attaque violemment un petit chien et le blesse grièvement. Quelles sont les démarches obligatoires, possibles ou illégales que peut engager la propriétaire du petit chien ?
a. Signaler les faits au maire de la commune.
b. Signaler les faits aux forces de police.
c. Signaler les faits à son vétérinaire.
d. Signaler les faits à son assurance (responsabilité civile et recours).
e. Alerter les réseaux sociaux et les médias.
f. Alerter les associations de protection animale.
g. Appeler le 3677 Maltraitance animale.

Réponse :
a. C'est obligatoire pour déclencher une enquête administrative.
b. C'est possible mais souvent peu efficace pour les services qui raisonnent judiciaire.
c. C'est possible car cela permet de conseiller et faire la médiation entre le propriétaire du petit chien et l'autorité de police administrative.
d. C'est possible car cela permet de faire intervenir un tiers neutre qui conseillera dans la résolution du préjudice civil.
e. C'est illégal et susceptible de procédures en diffamation.
f. C'est illégal car les associations de protection animale ne disposent pas de pouvoirs de police administrative.
g. C'est possible car cela permet d'être judicieusement conseillé.

NAC : Tumeurs cutanées et sous-cutanées des rats

Question n°1 : Laquelle de ces propositions est vraie concernant la prévention des tumeurs mammaires chez le rat ?
a. Le retrait chirurgical d'une tumeur mammaire bénigne, avec marges suffisantes, ne permet pas d'éviter les récidives.
b. La stérilisation chirurgicale après l'âge de 4 mois n'a pas d'effet sur la fréquence de développement des tumeurs mammaires chez le rat.
c. La stérilisation chirurgicale réalisée au moment de l'exérèse d'une masse élimine le risque de récidive de tumeur mammaire.
d. La stérilisation chimique réalisée au moment de l'exérèse d'une masse élimine le risque de récidive de tumeur mammaire.

Réponse : a.

Question n°2 : Laquelle de ces étapes permet de diminuer le risque d'automutilation en post-opératoire ?
a. Une analgésie multimodale.
b. Une tension limitée sur la peau.
c. L'utilisation d'un bistouri électrique.
d. Une suture intradermique.

Réponse : a, b et d.

BIODIVERSITÉ - ENVIRONNEMENT : Les chauve-souris meurent, les enfants aussi - une étude de cas aux États-Unis

Question n°1 : Par rapport à la chasse récréative, les balades en forêts rapportent potentiellement :
a/ deux fois moins.
b/ 2 fois plus.
c/ 15 fois plus.
d/ 30 fois plus.

Réponse : d.

Question n°2 : Les coûts et les bénéfices de la présence d'une espèce dans un écosystème sont facile à évaluer : vrai ou faux ?

Réponse : Faux.

Question n°3 : Le paysage de la peur généré par les loups induit :
a/ le massacre des populations de cervidés.
b/ la diminution des interactions sociales des cervidés.
c/ la panique chez les humains dans les zones colonisées par les loups.

Réponse : b.

Question n°4 : Les effets de la présence de loups sont (plusieurs réponses possibles :
a/ la diminution des collisions entre les véhicules et les cervidés.
b/ la diminution des maladies des cervidés.
c/ l'augmentation de la diversité des plantes.
d/ l'augmentation du nombre de chasseur.
e/ la diminution des dégâts aux récoltes.
f/ la diminution des mortalités humaines.

Réponse : a, c, e et f.