Réponses au quiz de la DT 212-213
Samedi 16 Mars 2024 Quiz 50298Panorama : La calcémie ionisée chez le chien et le chat
Question 1 : Le dosage de la calcémie ionisée doit être réalisé sur du :
a. Sang total hépariné, au chevet du patient.
b. Plasma hépariné.
c. Plasma citraté.
Réponse : a
Question 2 : En résumé, lors d'hypercalcémie ionisée persistante chez le chien :
a. Une cause tumorale est présente dans 1/3 des cas.
b. Une cause non tumorale est présente dans 2/3 des cas.
c. Une cause tumorale est présente dans 2/3 des cas.
Réponses : c
Question 3 : Lors de troubles de la calcémie ionisée (en hyper- ou en hypo-) :
a. Il faut traiter le plus rapidement possible.
b. Le traitement doit être avant tout étiologique.
c. Le pronostic du patient est excellent.
Réponses : b
Actualité thérapeutique : Pour une utilisation raisonnée des antibiotiques chez le chien lors d'affections respiratoires profondes
Question 1 : Un chien Caniche de 11 ans est présenté pour détresse respiratoire aigüe précédée de vomissements. Une tachypnée, une tachycardie, un souffle cardiaque d'intensité 4/6, [MOU1] [MOU2] des craquements [MOU3] pulmonaires et une hypothermie (37°C) sont détectés à l'examen clinique. Une opacification alvéolaire caudo-dorsale est observée aux radiographies thoraciques. Quelle stratégie thérapeutique initiale semble la plus appropriée ?
A. Injection d'amoxicilline acide-clavulanique.
B. Hospitalisation pour perfusion, anti-vomitif et surveillance de la respiration.
C. Injection de furosémide.
D. Injection de corticoïdes
Réponse : C
Question 2 : Un chien Caniche de 11 ans est présenté pour des difficultés respiratoires aigües modérée[MOU4] s précédées de vomissements. Une tachypnée, un souffle cardiaque d'intensité 2/6, des craquements [MOU5] pulmonaires et une hyperthermie (39,7°C) sont détectés à l'examen clinique. Une opacification alvéolaire ventrale dans l'aire de projection du lobe moyen droit est observée aux radiographies thoraciques. Quelle stratégie thérapeutique initiale semble la plus appropriée ?
A. Injection d'amoxicilline acide-clavulanique.
B. Hospitalisation pour perfusion, anti-vomitif et surveillance de la respiration.
C. Injection de furosémide.
D. Injection de corticoïdes.
Réponse : B (considérer une antibiothérapie en fonction de l'évolution clinique)
Actualité thérapeutique : Prise en charge du diabète sucré chez le chat : une nouvelle classe thérapeutique d'hypoglycémiants oraux : les inhibiteurs des SGLT-2
Question 1 : Les inhibiteurs des SGLT-2 chez les chats sont /
a. Des hypoglycémiants par voie orale.
b. Une forme d'insuline par voie orale.
c. Des hypoglycémiants combinés à une action insulinique.
d. Des inhibiteurs de l'absorption digestive du glucose.
Réponse : a
Question 2 : Dans quelle situation ne peut-on pas prescrire d'inhibiteur de SGLT-2 ?
a. Les chats atteints de MRC de stade 1 ou 2.
b. Diabète sucré de type insulinopénique.
c. Les chats en polyuro-polydipsie.
d. Les chats atteints de glucotoxicité.
Réponse : b
Nutrition : Nutrition du chat diabétique
Question 1 : Chez le chat, un lien direct a été établi entre :
a. La consommation de croquettes et l'apparition d'un diabète sucré
b. La consommation d'aliments industriels humides et l'apparition d'un diabète sucré
c. La consommation d'aliments contenant de l'amidon et l'apparition d'un diabète sucré
d. Le surpoids et l'apparition d'un diabète sucré
Réponse : d. A ce jour, il n'y a pas de consensus établissant un lien entre consommation de croquettes et diabète sucré chez le chat. Certaines études sont en faveur, d'autres en défaveur. Il n'y a pas non plus de lien entre la consommation d'aliments industriels humides et le diabète félin, les aliments humides étant au contraire préconisés chez le chat diabétique. Le consensus actuel réfute également le lien entre consommation d'amidon aux doses usuellement présentes dans les croquettes et apparition d'un diabète sucré. Un lien a même été établi entre la consommation de croquettes riches en amidon et un meilleur contrôle du poids chez le chat, notamment lorsque les croquettes sont données à volonté. Ce dernier point est intéressant, car le lien direct entre surpoids et diabète sucré chez le chat est bien établi.
Question 2 : Hermione est une chatte européenne stérilisée de 7 ans. Elle est atteinte d'obésité, avec une NEC de 9/9, et un poids de 5,9 kg pour un poids idéal de 4 kg. Un diabète sucré a été diagnostiqué il y a peu, sans autre comorbidité. Elle est nourrie avec des croquettes de grande surface. Une fois stabilisée, parmi les paramètres suivants, lequel est le plus important, en termes de prise en charge nutritionnelle ?
a. La mise en place d'un programme de perte de poids avec un aliment adapté
b. Le changement alimentaire pour un aliment restreint en amidon ou sans amidon
c. Le changement alimentaire pour un aliment riche en fibres
d. Le changement alimentaire pour un aliment humide
Réponse : a. Chez le chat diabétique et atteint d'obésité, le point le plus important en termes de prise en charge nutritionnelle sera la mise en place d'un régime de perte de poids, avec un aliment adapté : hypocalorique, satiétogène, et plus concentré en nutriments essentiels (protéines, acides gras essentiels, minéraux, vitamines) de manière à pouvoir diminuer les calories sans carencer l'animal. Les autres paramètres sont moins cruciaux ici, mais également des plus dans la prise en charge du diabète sucré félin.
Question 3 : Soit un aliment avec les caractéristiques suivantes : humidité 5%, protéines brutes 37%, matière grasse 16%, cellulose brute 5%, cendres brutes 7%. Utilisez l'outil Nutritools (https://nutritools.fr/energy-calc/) comme décrit dans l'article pour calculer la densité énergétique de l'aliment (choisir l'équation NRC 2006, la plus fiable). Puis, calculez son apport en protéines et ENA en g/Mcal en vous servant des encadrés 1 et 2. Quel profil a cet aliment ?
a. Densité énergétique 3820 kcal/kg, protéines 112 g/Mcal, ENA 56,5 g/Mcal
b. Densité énergétique 3920 kcal/kg, protéines 94 g/Mcal, ENA 76,5 g/Mcal
c. Densité énergétique 3710 kcal/kg, protéines 94 g/Mcal, ENA 76,5 g/Mcal
d. Densité énergétique 4120 kcal/kg, protéines 112 g/Mcal, ENA 56,5 g/Mcal
Réponse : b. Attention, la réponse c) était presque correcte, mais la densité énergétique est calculée avec l'équation Atwater modifiée. Cette équation est considérée moins fiable pour le calcul de densité énergétique des croquettes, et a tendance à sous-estimer significativement celle-ci.
Question 4 : L'aliment précédent vous semble-t-il correct pour la prise en charge d'un diabète sucré félin ?
a. Sa densité énergétique est trop élevée pour un chat diabétique également atteint d'obésité
b. Son apport en protéines est inférieur à l'optimum décrit pour un chat diabétique
c. Son apport en amidon est supérieur à l'optimum décrit pour un chat diabétique
d. Dans tous les cas, la prise en charge serait plus adaptée avec un aliment humide, seul ou associé à des croquettes
Réponse : a., b., c., d. Cet aliment a une densité énergétique trop élevée pour un chat diabétique atteint d'obésité. Par ailleurs, ses apports en protéines et en ENA ne sont pas dans les plages optimales décrites pour un chat diabétique (pour un diabète sans surpoids, on vise plutôt un apport en protéines ≥ 110 g/Mcal et un apport en ENA ≤ 74 g/Mcal, voire, si l'apport en amidon est connu, un apport en amidon ≤ 35-40 g/Mcal). Cet aliment n'a donc pas un profil nutritionnel adapté à la prise en charge d'un chat diabétique. De plus, la prise en charge avec des croquettes uniquement montre des résultats moins probants qu'avec un aliment humide.
NAC : Analyse urinaire chez les petits mammifères
Question n°1 : Laquelle de ces propositions est vraie concernant l'analyse urinaire chez les petits mammifères ?
a. La présence de cristaux de carbonate de calcium dans les urines est normale chez le chinchilla.
b. La présence de sang dans les urines est rare chez le lapin souffrant d'adénocarcinome utérin.
c. Le lapin buvant et urinant en grandes quantités, une polyurie - polydipsie est toujours physiologique.
d. La présence de glucose dans les urines d'un lapin peut être associée à un diabète.
Réponse : d
Question n°2 : Lequel de ces changements urinaires est toujours anormal chez le lapin ?
a. Protéinurie.
b. Hématurie.
c. Glucosurie.
d. Isosthénurie.
Réponse : b
BIODIVERSITÉ - ENVIRONNEMENT : Espèces susceptibles d'occasionner des dégâts
Question n°1 : Que veut dire Esod ?
a) Espèces susceptible d'occasionner des dégâts.
b) Espèces sauvages à obligation de destruction.
c) Espèces à sauvegarder.
Réponse : a.
Question n°2 : Comment sont justifiées les destructions d'Esod ?
a) Des éléments scientifiques solides ont établis le lien de cause à effet entre leur présence et des dégâts.
b) La réglementation définit des types de dégâts qui peuvent potentiellement leur être imputés.
c) La nécessité de pouvoir chasser toute l'année.
Réponse : b (et sans doute c comme raison sous-jacente non exprimée).
Question n°3 : Globalement, selon les études scientifiques, est-ce que la destruction des Esod est efficace pour réduire les dégâts qui leur sont imputés : oui ou non ?
Réponse : Non.
Question n°4 : Quels problèmes se posent avec la destruction des Esod ?
a) Leur destruction est disproportionnée par rapport aux dégâts qui leur sont imputés.
b) Leur destruction est rarement justifiée par des données étayées, locales.
c) Leur destruction vise une espèce sur tout un département, or ce sont des comportements individuels, dans un contexte local qui sont à l'origine des dégâts, pas une espèce en générale.
d) Les services que nous rendent par ailleurs ces espèces diminuent ou disparaissent (par exemple régulation des micromammifères par les renards, dispersion des graines et régénération des forêts par les oiseaux).
e) Le fonctionnement des écosystèmes peut être altéré.
f) Leur destruction peut parfois avoir un effet contraire à celui recherché, c'est-à-dire déstructurer la population visée et augmenter les dégâts que l'on souhaitait réduire.
Réponse : a., b., c., d., e., f.