Quel antiprurigineux choisir chez un chien souffrant de dermatite atopique
Samedi 14 Décembre 2019 Thérapeutique 34884Dermatite atopique grave sur un chien croisé de 3 ans. Noter l'atteinte abdominale avec des nombreuses lésions secondaires (alopécie, lichénification, squamosis).
© Service de dermatologie ENVT
Une gestion adaptée de la DAC (dermatite atopique canine) nécessite une combinaison de plusieurs traitements qui sont susceptibles d'évoluer au cours du temps. Une prise en charge correcte permet de minimiser l'inconfort et le prurit de l'animal tout en respectant sa qualité et sa durée de vie. Les aspects humains et financiers doivent également influencer les choix thérapeutiques. Cette prise en charge tient compte des différents aspects et présentations cliniques de la dermatite atopique qui sont spécifiques à chaque individu (gravité, réponse au traitement, surinfections...).
Depuis quelques années, la dermatologie canine a vu émerger des nouvelles familles de molécules visant à mieux contrôler les démangeaisons d'origine allergique. Il s'agit de l'oclacitinib et de du lokivetmab. Novatrices en terme de cible, de leur mode d'action et de leur galénique, ces molécules viennent s'ajouter à la liste des rares antiprurigineux disponibles et efficaces chez le chien (CsA ou cyclosporine A, glucocorticoïdes).
Aussi, l'émergence de ces traitements s'accompagne de nombreuses interrogations : comment choisir ? quels sont les avantages et les inconvénients de chacune des molécules ? à quel moment doit-on les prescrire ?
Afin d'apporter des éléments de réponses à ces questions, nous avons choisi de nous restreindre à quatre molécules aux propriétés antiprurigineuses : les glucocorticoïdes, la ciclosporine, l'oclacitinib, le lokivetmab.
Plusieurs critères doivent être pris en compte afin de choisir la molécule la plus adaptée à l'animal, la situation clinique
et le propriétaire.