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Pétition sur le référendum Maltraitance animale : chaque vétérinaire doit se déterminer sans user de son statut, selon l'Ordre

L'Ordre accueille favorablement le projet de loi visant à améliorer le bien-être des animaux de compagnie.

© Cynoclub-Fotolia

Protection animale

Le Conseil national de l'Ordre des vétérinaires (Cnov), qui a participé aux groupes de travail organisés depuis 2018 par le ministère de la Transition écologique sur les sujets évoqués dans le référendum d'initiative partagée (RIP) contre la maltraitance animale, invite « chaque vétérinaire, en son âme et conscience, (à) se déterminer vis-à-vis (de la pétition en faveur de ce RIP), tout en étant attentif à ne pas user de son statut de docteur vétérinaire, professionnel de santé animale au service de tous les animaux, aux fins de promotion de convictions personnelles ».

Cette pétition en faveur d'un RIP contre la maltraitance animale a été lancée le 2 juillet par une vingtaine d'associations et plusieurs personnalités.

Ce conseil de l'Ordre, diffusé dans un communiqué du 25 août, est donné en « considérant que la diversité des points de vue forge la force et le caractère d'un corps professionnel » et dans le cadre de la mission de régulation de la sphère professionnelle des vétérinaires habilités à exercer la médecine et la chirurgie des animaux en France conférée à l'Ordre.

Débat public nécessaire

L'instance ajoute qu'elle « se refuse à intervenir sur les questions ou les choix personnels relevant de la sphère privée des individus » mais se dit consciente qu'un débat public sur ce sujet « est nécessaire » mais « ne peut se concevoir que dans le respect des principes démocratiques » et des « libertés individuelles dont la liberté de conscience est une composante ».

Le Cnov rappelle aussi qu'il a été auditionné par notre confrère député Loïc Dombreval dans le cadre de la mission sur le bien-être animal qui lui a été confiée par le Premier ministre et le ministre en charge de l'agriculture (lire DV n° 1535).

L'Ordre précise qu'il « accueille favorablement le récent projet de loi « visant à améliorer le bien-être des animaux de compagnie » et se tient à la disposition des députés et des sénateurs pour apporter son expertise aux débats parlementaires ».

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1537

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