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Notre confrère Stéphane Martinot réélu pour un troisième mandat à la tête de l'AEEEV

Notre confrère Stéphane Martinot effectuera un troisième et dernier mandat de deux ans.

© D.R.

Accréditation

Notre confrère Stéphane Martinot vient d'être réélu à la tête de l'Association européenne des établissements d'enseignement vétérinaire (AEEEV). Il envisage plusieurs actions principales pour faire évoluer cet organisme d'accréditation européen au cours de son troisième et dernier mandat.

Notre confrère français Stéphane Martinot, ancien directeur de VetAgro Sup, a été réélu à la tête de l'Association européenne des établissements d'enseignement vétérinaire (AEEEV), pour un troisième mandat, lors de l'assemblée générale de l'association qui s'est tenue à Zurich (Suisse), les 9 et 10 juin.

Dans sa profession de foi, notre confrère rappelle que l'AEEEV, au cours des deux dernières années, a maintenu son évaluation selon des règles exceptionnelles spécifiques pour faire face à la situation sanitaire, reportant les visites lorsque l'état sanitaire du pays et les règles en place n'offraient pas une sécurité suffisante aux experts et n'offraient pas les conditions d'une évaluation juste et efficace, organisant des visites hybrides permettant aux établissements d'enseignement vétérinaire d'être évalués dans de bonnes conditions.

Il ajoute que « parallèlement, un travail de fond a été engagé pour clarifier le processus financier de l'AEEEV et mettre en place les conditions de sa pérennité ».

Plusieurs défis

Pour son troisième et dernier mandat de deux ans, il tient à relever plusieurs défis.

Il se concentrera notamment sur l'amélioration continue du système d'évaluation de l'AEEEV avec une validation finale des procédures opérationnelles attendue pour l'assemblée générale de 2023.

Il envisage également de revoir les statuts de l'association, compte tenu de l'expansion de ses membres, en se focalisant notamment sur la région car « il existe actuellement une importante inégalité entre chaque région en termes de représentation au sein des instances dirigeantes si l'on considère le nombre d'établissements de formation vétérinaire pour chaque région ».

Les règles de la présidence, en particulier la durée du mandat, devraient également selon lui être revues pour évaluer si elles pourraient être plus efficaces et permettre une transition plus fluide entre les présidents successifs.

Il rappelle que l'enseignement vétérinaire en Europe est régi par la directive 2013/55/UE dont la base remonte à plus de 25 ans.

Révision de la directive européenne

« Compte tenu des progrès significatifs de la profession vétérinaire et de l'amélioration constante de l'éducation pour répondre aux besoins de la société, il est désormais crucial que nous puissions nous appuyer sur une nouvelle directive qui devrait être basée non seulement sur les intrants (disciplines) car elle l'est maintenant, mais surtout sur les extrants (compétences) sur lesquels s'appuient tous les établissements pour leurs programmes d'enseignement. Ce référentiel de compétences est désormais utilisé dans tous les pays développés et constitue la base du référentiel de nos organisations soeurs AVMA* et RCVS** », explique-t-il.

Il envisage donc de mettre la pression sur la Commission européenne pour entamer une véritable révision complète de la directive, avec l'aide des autres organisations professionnelles vétérinaires européennes.

Enfin, il estime que l'AEEEV « devrait poursuivre et étendre son activité pour discuter, évaluer et explorer l'avenir de la profession vétérinaire, les défis rencontrés par la mise en oeuvre des nouvelles technologies et les opportunités telles que le développement du One Health ».

Groupes de travail

Plusieurs enjeux auxquels sont confrontés les établissements de formation vétérinaire sont à aborder : enseignement clinique, pénurie de spécialistes, limitation des possibilités de formation pratique dans certains domaines, etc. Il envisage, pour cela, la mise en place de groupes de travail dédiés et ouverts. Leurs propositions devront ensuite être soumises et discutées avant toute prise de décision, comme cela a été fait au sujet de l'intelligence artificielle. M.L.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1625

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