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Maladie hémorragique épizootique : instauration d'une zone tampon vaccinale de 50 km de largeur

La combinaison retenue correspond à une zone vaccinale de 50 km de largeur, le long de la limite interne de la zone régulée.

© Ministère de l'Agriculture.

Prophylaxie

« Au vu de l'évolution de la maladie hémorragique épizootique (MHE) sur le territoire national, et comme le ministre Marc Fesneau s'y était engagé, la stratégie vaccinale vient d'être établie en concertation avec les filières », annonce le ministère de l'Agriculture le 20 septembre. « Elle vise à limiter la progression de la maladie par la mise en place d'une zone tampon vaccinale. »

La liste des communes de cette zone vaccinale a été publiée au bulletin officiel.

Le ministère rappelle qu'à cette fin, deux millions de doses de vaccins ont été commandées et prises en charge à 100 % par l'État pour un montant de plus de 9 millions d'euros, « soit la quantité suffisante pour protéger 1 million de bovins afin de stabiliser la zone indemne ».

Commandes par les vétérinaires dès la semaine du 23 septembre

« Selon les recommandations du Laboratoire national de référence des maladies vectorielles de l'Anses*, pour atteindre cet objectif de zone tampon vaccinale, il est nécessaire de combiner un nombre minimum d'animaux vaccinés avec une largeur minimale de zone vaccinale, ce que la stratégie déployée par le ministère permet de réaliser », poursuivent les autorités qui précisent que « la combinaison optimale retenue » correspond à une zone vaccinale de 50 km de largeur, le long de la limite interne de la zone régulée (voir carte).

« Avec deux millions de doses, il sera ainsi possible de vacciner dans cette zone une part suffisante d'animaux pour obtenir une immunité de troupeaux et freiner significativement la progression de la maladie », assure le ministère, qui indique que « les vétérinaires pourront débuter les commandes dès le début de la semaine prochaine » (semaine du 23 septembre).

« Les exploitations situées dans ces communes pourront bénéficier de doses gratuites et les troupeaux ainsi immunisés contribueront à freiner la maladie. » M.J.

* Anses : Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1721

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