Maladie de Carré : penser à l'inclure dans ses hypothèses diagnostiques

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Fiches pratiques

La maladie de Carré est heureusement devenue une maladie rare en France. Elle n'a cependant pas disparu et il reste primordial de toujours l'envisager lors d'atteintes multi-organiques. Les fiches pratiques Afvac* Éditions, publiées dans La Dépêche Vétérinaire, font le point :

>> Une maladie à ne pas oublier (cliquer sur le lien)

Le cas d'un chiot non vacciné vu en consultation pour une paraplégie progressive permet de rappeler l'importance de systématiquement inclure la maladie de Carré dans ses hypothèses diagnostiques et de savoir la rechercher. La morbidité et la mortalité sont maximales chez les chiots de plus de trois mois, dont l'immunité maternelle n'est plus active.

>> Un vieil ennemi au diagnostic délicat (cliquer sur le lien)

L'éradication de la maladie de Carré est impossible car le virus en cause affecte également de nombreux mammifères sauvages qui sont autant de réservoirs et, par ailleurs, des chiots, non vaccinés ou mal vaccinés circulent sur le territoire. Son diagnostic est rendu difficile par le fait que de nombreux examens ne sont ni sensibles ni spécifiques : il est nécessaire de faire appel à la biologie moléculaire.

>> Quel prélèvement et quelle méthode privilégier pour le diagnostic ? (cliquer sur le lien)

Les prélèvements à réaliser en vue du diagnostic de la maladie de Carré dépendent de la forme de la maladie. Pour une forme aiguë classique du chiot, un écouvillon conjonctival est à privilégier. Pour une forme nerveuse, le prélèvement conjoint d'urine et de liquide cérébro-spinal optimise les chances d'obtenir un résultat positif.

* Afvac : Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie.

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