Les missions du fichier I-Cad s'étoffent

Pierre Buisson est président d'Ingenium animalis en charge de la gestion du fichier I-Cad.

© D.R.

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Publié le 17 novembre, un arrêté «  relatif à l'identification des chiens, chats et furets, l'agrément de leur matériel d'identification et fixant les modalités de mise en oeuvre du fichier national d'identification des chiens, chats et furets » liste de nouvelles utilisations du fichier national d'identification de ces animaux, notamment dans la mise en oeuvre des dispositions sur leur cession ou leur vente (avec la vérification des informations dans les annonces) ou pour le suivi des structures d'accueil (établissements détenant des carnivores domestiques). Le président d'Ingenium animalis en charge de la gestion du fichier I-Cad, notre confrère Pierre Buisson, nous éclaire sur ces nouvelles missions et celles à venir.

La Dépêche Vétérinaire : Un arrêté du 9 novembre détaille de nouvelles utilisations du fichier national d'identification des chiens, chats et furets. Dans la mise en oeuvre des dispositions sur leur cession ou leur vente ou pour le suivi des structures qui les accueillent, quelles missions incombent désormais au fichier ? 

Pierre Buisson, président d'Ingenium animalis en charge de la gestion du fichier I-Cad : Concernant la cession, nous sommes en charge de mettre en oeuvre, via une API*, un lien permettant aux plates-formes d'assurer la vérification des informations publiées dans les annonces. Un premier lot a été livré.

Pour ce qui est des établissements détenant des carnivores domestiques, nous allons livrer en 2024 une interface permettant à celle-ci de créer leur fiche dans la base nationale des opérateurs que nous hébergeons.

D.V. : Sur la traçabilité et l'identification des animaux, y a-t-il des nouveautés susceptibles d'intéresser praticiens ou détenteurs ?

P.B. : Pour les détenteurs particuliers et les vétérinaires, un changement de tarif a eu lieu au 1er juillet dernier après dix années sans modification.

Le nouveau cahier des charges autorise la dématérialisation de la carte d'identification. Cette évolution sera activée progressivement au cours de l'année à venir.

D.V . : Sur le plus long terme, y a-t-il d'autres évolutions pour le fichier qui sont envisagées ou en cours de réflexion ?

P.B. : De très nombreux sujets viennent interférer avec la gestion des données d'identification.

Pour n'en citer que quelques-uns : l'épidémiosurveillance des carnivores domestiques (un colloque au Sénat en a précisé les contours, lire DV n° 1684), la reconnaissance faciale comme élément additionnel aux transpondeurs, la collaboration à des programmes de recherche pour lesquels la connaissance des populations carnivores est utile...

* API : interface de programmation d'application.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1687

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