Journées des GTV à Tours : « une belle énergie »
Jeudi 23 Mai 2024 Animaux de rente 50898L'assiduité des congressistes se vérifiait dans les quatre salles de conférences et les deux salles de travaux dirigés.
© M.L.
Maud LAFON
Evénement
Localisation du premier congrès post-Covid, à l'automne 2021, le palais des congrès de Tours a de nouveau accueilli les Journées nationales des Groupements techniques vétérinaires (GTV), du 15 au 17 mai. Plus de 1 000 badges ont été émis pour cet événement qui a témoigné du maintien de l'intérêt des vétérinaires pour les productions animales, notamment les plus jeunes, particulièrement nombreux cette année.
Pour leur retour à Tours, après une session à l'automne 2021, les Journées nationales des Groupements techniques vétérinaires (GTV) ont accueilli 1 022 participants dont 387 vétérinaires congressistes et 197 étudiants représentant les 5 écoles vétérinaires françaises, ainsi que la faculté de Cluj, de Bucarest, d'Iasi et de Timisoara (Roumanie). Ils ont pu assister à 132 conférences animées par 112 conférenciers.
Pour sa première édition en tant que présidente de la SNGTV* (lire DV n° 1705), notre consoeur Stéphanie Philizot peut se féliciter de la convivialité de ce rendez-vous annuel des vétérinaires en production animale. Il a, une fois de plus, témoigné de leur intérêt et de leur attachement à leur métier.
La session GTV Junior était bien représentée et, parmi les congressistes, on notait une forte proportion de jeunes vétérinaires qui ont profité notamment de l'offre de gratuité proposée cette année par l'association dès lors qu'ils accompagnaient un vétérinaire senior.
Communion entre les vétérinaires ruraux
« Que ce soit de la part des jeunes comme des autres congressistes, j'ai noté et apprécié la belle énergie qui se dégageait de ce rendez-vous, véritable moment de communion entre les vétérinaires ruraux et ceux qui s'y destinent », remarque la nouvelle présidente.
L'enthousiasme des confrères présents pour leur activité se voyait aussi à leur assiduité aux conférences, les salles peinant parfois à tous les accueillir. « C'est en effet un véritable défi que de prévoir, un an à l'avance, la bonne adéquation entre le nombre de participants et la taille du lieu choisi pour les accueillir », confirme Stéphanie Philizot. « Les salles trop pleines démontrent toutefois l'intérêt des participants et sont le signe d'un retour au succès pour notre événement après des années Covid difficiles », se réjouit-elle.
Il faut dire que le programme scientifique élaboré par l'ensemble des membres du comité scientifique coordonné par les trois responsables, nos confrères Florian Spieser, Clément Marhuenda et Paul Périé ainsi que par le groupe Buiatrie de la SNGTV pour la session Buiatrie, était particulièrement riche.
Les congressistes avaient accès à quatre salles de conférences et deux salles de travaux dirigés. Comme lors des éditions précédentes, deux salles, choisies selon un vote des congressistes en amont, étaient intégralement filmées et donneront lieu à une rediffusion sur le site Internet de la SNGTV, ouverte, comme l'an dernier, à tous les adhérents de l'association.
Dédoublement de la session vache laitière
Parmi les ateliers, ceux dédiés à la cryptosporidiose, aux examens complémentaires, à l'équine, au bien-être du vétérinaire ou à ses missions d'expertise ont été particulièrement suivis. Toujours plébiscité, l'atelier Vaches laitières n'a pas dérogé à son succès habituel au point que ses conférenciers ont spontanément dédoublé leurs interventions pour pouvoir les dispenser à tous les congressistes intéressés.
« Je les remercie de cette initiative qui prouve leur attachement à la réussite de ce congrès », souligne la présidente de la SNGTV.
Préparée par le collège de buiatrie de la SNGTV, une journée consacrée aux avancées en termes de gestion de la reproduction bovine a eu lieu le jeudi, animée par des conférenciers italiens, espagnols, étatsuniens, canadiens et français, avec des interventions principalement en anglais.
Nocturne dans l'exposition commerciale
L'exposition commerciale comportait 41 stands animés par 360 exposants. Elle a accueilli une nocturne, le 16 mai, qui a, elle aussi, été très appréciée.
« Certains partenaires ont réduit leur surface d'exposition mais ils étaient là et tous ravis de voir l'affluence des jeunes vétérinaires », ajoute Stéphanie Philizot.
Leur appui sera d'ailleurs attendu lors des prochaines éditions avec deux échéances particulières : un couplage avec le congrès européen de buiatrie, à Nantes, l'an prochain, du 14 au 16 mai, et une édition test, à Lyon ou à Dijon, le choix entre les deux villes n'étant pas encore arrêté, en 2026, en vue d'un possible accueil du congrès mondial de buiatrie en 2030 si la candidature française est retenue. La SNGTV est en effet membre depuis l'an dernier de l'Association mondiale de buiatrie (WAB) et peut ainsi prétendre à cette organisation.
En 2025, les JNGTV accueilleront donc l'assemblée générale de l'Association européenne de buiatrie et deux ateliers spécifiquement dédiés. Cet événement devrait attirer de nombreux congressistes européens.
« Cette extension européenne donnera une autre dimension à nos journées avant, nous l'espérons, une envergure mondiale en 2030 », ajoute notre consoeur. ■
Encore plus d'infos !
Site Internet : www.sngtv.org.