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Jean-Marie Arnaud nous a quittés

© D.R.

Laurent PLANEIX

Hommage

Le soleil inondait la place du village et offrait une clarté estivale à tous les habitants, collègues et amis de notre confrère Jean-Marie Arnaud, rassemblés pour lui témoigner leur attachement et leur reconnaissance après son décès accidentel.

Le colonel des pompiers était aussi honoré par une assistance d'uniformes apprêtés pour son ultime revue, avec une émotion unanime. Enfin, la famille vétérinaire avait essaimé dans l'assistance ses associés avec leurs familles et ses collègues côtoyés pendant sa riche vie professionnelle.

Après des études à Alfort, son passage militaire à Châlons-en-Champagne, il remplaça le Dr Joël Pelu dans les Deux-Sèvres puis, en février 1982, il vint seconder le Dr Maurice Charbonné à Saint-Gervais-d'Auvergne.

Bientôt, il forma un trio solide et fidèle avec François Doutau et Jean-François Neyrou, développant l'activité vétérinaire dans leur village et au-delà. Jean-Marie s'investit dans plusieurs organismes professionnels, syndicat, GTV, se tenant informé sur tous les sujets de la profession.

Le symbole du vétérinaire rural

Son engagement auprès des éleveurs locaux et de sa commune se manifesta aussi par sa participation à l'organisation du concours charolais en tant que membre dès son arrivée à Saint-Gervais puis trésorier.

Myriam Duez les rejoignit en 2010 ; la nouvelle génération préparait déjà la transition. En 2020, Jean-Marie cessa son activité professionnelle, restant un colonel des pompiers très actif et un supporter de rugby avisé. Dernièrement, il s'était consacré à l'organisation des interventions lors de l'épisode de grêle, réconfortant ses ouailles lors de leurs haltes à la caserne.

Sa jovialité et son dévouement ont marqué toutes ses entreprises, fédérant les participation de tous. Il symbolisait le vétérinaire rural, une référence pour ses concitoyens et un exemple pour ses collègues. La postérité de son monde rural l'attend au détour d'une commémoration.

Nous partageons son souvenir ému avec son épouse, ses enfants, ses associés et leurs familles et avec tous ceux qui l'ont connu. Son sourire restera dans les mémoires.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1633

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