BI Journée mondiale des vétérinaires

FCO 1 et 8 : les vaccins commandés par l'Etat seront mis à disposition gratuitement

Un « cordon sanitaire » va être mis en place à la frontière espagnole pour la FCO sérotype 1, avec la vaccination des bovins et ovins des Pyrénées-Atlantiques, des Landes, du Gers, des Hautes-Pyrénées, de la Haute-Garonne, de l'Ariège, de l'Aude, et des Pyrénées-Orientales.

© Gérard Bosquet

Prophylaxie

Après avoir annoncé début mars qu'il avait réservé des doses de vaccins pour la fièvre catarrhale ovine (FCO) due aux sérotypes 1 et 8, le gouvernement a annoncé, le 7 avril, qu'elles seront « mises à disposition gratuitement » pour ces deux sérotypes, et « dès cet été », via les vétérinaires sanitaires.

Comme demandé par le réseau GDS France, un « cordon sanitaire » va être mis en place à la frontière espagnole pour la FCO sérotype 1, avec la vaccination des bovins et ovins des Pyrénées-Atlantiques, des Landes, du Gers, des Hautes-Pyrénées, de la Haute-Garonne, de l'Ariège, de l'Aude, et des Pyrénées-Orientales.

Le sérotype 1 absent de l'Hexagone

Absent de l'Hexagone, le sérotype 1 de la FCO est apparu en Espagne en septembre 2024.

A propos du sérotype 8, « pour sécuriser l'approvisionnement des vaccins (...), l'État a décidé de commander 7 millions de doses pour protéger le cheptel ovin de France métropolitaine, le plus touché par une surmortalité due à la maladie en 2024 », détaillent les autorités. « En réduisant la circulation virale, cette vaccination bénéficiera également indirectement à l'ensemble des cheptels de ruminants. »

Présent en France depuis 2015, le sérotype 8 a causé plus de 16 000 foyers dans 73 départements entre le 5 août 2024 et le 3 avril 2025.

« Cette intervention exceptionnelle intervient alors que les travaux conduits dans le cadre des assises du sanitaire animal, lancées par la ministre de l'Agriculture en janvier dernier, ont justement pour ambition de mieux adapter notre modèle sanitaire animal à cette nouvelle donne épidémique. (...) Ces assises ont pour but de construire avec les éleveurs une stratégie de long terme afin d'améliorer notre résilience collective face aux dangers sanitaires », souligne le ministère de l'Agriculture. M.J.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1750

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