Enquête mondiale Vetsurvey : les vétérinaires plutôt optimistes quant à leur activité

3 511 vétérinaires et auxiliaires ont répondu en ligne à l'enquête Vetsurvey.

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Corinne DESCOURS-RENVIER

Exercice

L'enquête Vetsurvey est régulièrement réalisée au sein de la communauté Vetspanel qui regroupe 20 000 vétérinaires et auxiliaires spécialisés vétérinaires à travers le monde. En 2018, les vétérinaires ayant participé à Vetsurvey se disent plutôt satisfaits de leur activité même si de grandes disparités existent entre les pays.

Vetspanel, communauté de vétérinaires et d'auxiliaires spécialisés vétérinaires (ASV) gérée par CM Research Ltd, présente les résultats de sa plus récente enquête sur la situation de la profession vétérinaire à travers le monde*.

Entre le 23 mai et le 30 juillet 2018, 3 511 vétérinaires et auxiliaires ont répondu en ligne à l'enquête Vetsurvey dans une douzaine de pays européens, au Canada, aux États-Unis, en Australie, en Russie, en Afrique du Sud et en Amérique latine. En France, 398 interviews ont été menés auprès de vétérinaires et d'ASV.

Profil des répondants : une majorité de femmes exerçant en canine

A l'échelle mondiale, les femmes continuent à gagner du terrain au sein de la profession vétérinaire puisqu'elles représentent cette année 67 % des répondants contre 60 % en 2017.

L'activité des personnes interrogées est à 85 % en canine, contre 4 % en équine, 4 % en rurale et 7 % en dehors de ces secteurs.

Quasiment la moitié des répondants (49 %) travaillent dans des structures employant 2 à 4 vétérinaires, 31 % dans des cliniques employant 5 vétérinaires ou plus et 20 % un seul vétérinaire. En France, ces chiffres sont respectivement de 57 %, 24 % et 18 %.

Les Anglais ont davantage tendance à se regrouper puisque 55 % des répondants travaillent dans des structures employant 5 vétérinaires ou plus. En Amérique latine**, au contraire, 55 % des cliniques n'emploient qu'un seul praticien.

Parmi les vétérinaires ayant répondu à l'enquête, 42 % sont propriétaires de leur clinique (71 % des vétérinaires en France), 34 % sont salariés à temps plein (14 % en France), 10 % salariés à temps partiel (6 % en France) et 4 % ont un autre statut (3 % en France).

Si 2 % de l'ensemble des vétérinaires du panel et surtout 7 % des vétérinaires italiens déclarent occuper le poste de responsable administratif de la clinique, cette activité n'est pour l'instant pas mentionnée par les vétérinaires français.

C'est en Belgique que l'on trouve le maximum de vétérinaires propriétaires de leur clinique (88 %) alors que dans les pays anglo-saxons, ils font plutôt figures d'exception (19 % au Canada, 16 % au Royaume-Uni comme aux Etats-Unis).

La grande majorité des répondants exerce dans une structure privée (80 % tous pays confondus et 96 % en France). Les chaînes ou grandes entreprises ne représentent que 15 % des cliniques (2 % dans notre pays) mais elles ont progressé de 4 % en un an à l'échelle mondiale.

Finances : des vétérinaires plutôt confiants mais des disparités selon les pays

Les vétérinaires interrogés dans Vetsurvey semblent résister à la morosité du climat économique actuel puisque 35 % d'entre eux ont trouvé leur résultat financier légèrement meilleur que celui de l'année précédente et 11 % bien meilleur (figure n° 1).

Pour 35 %, il est resté identique, 15 % le jugent moins bon qu'en 2017 et 4 % vraiment mauvais.

Les vétérinaires les plus satisfaits se trouvent aux Etats-Unis et aux Pays-Bas où 18 % des répondants trouvent leur résultat financier bien meilleur en 2018.

Les plus déçus sont au Brésil où seulement 26 % jugent leur résultat légèrement meilleur que celui de l'année précédente et 7 % bien meilleur.

Les vétérinaires français se situent dans la moyenne, avec 34 % de répondants qui estiment leur résultat financier légèrement meilleur par rapport à 2017 et même 12 % bien meilleur.

Au niveau mondial, la hausse annuelle de la clientèle est estimée à 5 % (4 % en France). Aux deux extrêmes du classement, la clientèle augmente de 10 % au Canada mais chute de 3 % au Brésil.

Autre témoignage de leur activité, 23 % des cliniques envisagent d'intégrer un nouveau vétérinaire en 2019. Un chiffre qui atteint 44 % au Royaume-Uni mais qui plafonne à 8 % en France et 7 % en République tchèque.

A propos du ressenti global de leur activité, les vétérinaires semblent plutôt confiants puisque 51 % des répondants estiment que la clinique dans laquelle ils travaillent se porte bien et 29 % qu'elle est en expansion et aura besoin d'embaucher.

Les plus pessimistes sont les vétérinaires sud-américains, avec respectivement 41 % et 5 %, et les plus optimistes, les Danois, avec 67 % et 26 %.

Les Français figurent en bonne place dans le classement, avec 52 % de satisfaits de leurs résultats et 26 % de très satisfaits.

Revenus : Etats-Unis toujours en tête

Avant impôts, les vétérinaires français disent gagner en moyenne 50 00 euros par an (figure n° 2). La France est donc loin derrière les Etats-Unis (77 850 euros), le Danemark (73 700 euros) et les Pays-Bas (72 500 euros).

Le revenu le plus faible est observé en République tchèque, avec 19 500 euros par an.

Si le revenu médian des auxiliaires est de 16 000 euros en France, il atteint 25 860 euros par an aux Etats-Unis, ce qui en fait le plus élevé du panel.

Ces chiffres sont cependant à interpréter avec précaution, Vetspanel soulignant la faiblesse numérique de certaines bases de répondants concernant la rémunération.

Tout comme les revenus, les tarifs des consultations varient fortement d'un pays à l'autre. La médiane est de 9 euros en République tchèque (le montant le plus faible), 34 euros en France, 57 euros en Suède et 75 euros au Danemark (les deux montants les plus élevés).

Les vétérinaires du panel consacrent en moyenne 20 minutes à une consultation (c'est le cas en France). C'est au Brésil que les consultations sont les plus longues (38 minutes en moyenne). Les plus courtes durent seulement 15 minutes en Afrique du Sud Autre témoignage de leur activité, en Allemagne, en République tchèque, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.

Le tarif horaire des actes chirurgicaux sur les animaux de petite taille est lui aussi très variable d'un pays à l'autre. Il démarre en effet à 39 euros en République Tchèque pour atteindre 279 euros en Australie, en passant par 190 euros en France.

En France, 51 % des vétérinaires travaillent plus de 60 heures par semaine

Si la majorité des vétérinaires déclarent travailler entre 31 et 50 heures par semaine, ils sont tout de même 36 % à s'adonner à leur pratique plus de 60 heures par semaine, voire 51 % en France, 57 % en Belgique et jusqu'à 74 % en Espagne (figure n° 3).

C'est d'ailleurs en Espagne que le temps de travail est le plus long, avec une médiane de 100 heures hebdomadaires, contre seulement 41 heures en Suède.

C'est en France que les vétérinaires prennent les plus longues vacances : 33 % prennent en effet plus de 30 jours de congé contre 10 % dans le reste du panel. Si en moyenne les praticiens français prennent 30 jours de vacances par an, 51 % des vétérinaires américains se contentent de 1 à 10 jours par an.

Charge de travail et gestion du personnel en tête des préoccupations

Concernant les difficultés ressenties dans le cadre de leur activité professionnelle, les vétérinaires pointent en premier lieu leur charge de travail (citée par 40 % de l'ensemble des répondants et 52 % en France).

Également cité par 40 % des vétérinaires (44 % en France), le recrutement de personnel ou vétérinaires compétents arrive cette année premier ex-aequo (figure n° 4). Viennent ensuite la gestion du temps (31 % de l'ensemble des répondants et 34 % en France) et celle du personnel (respectivement 29 % et 18 %).

Les difficultés liées aux clients qui ne peuvent pas payer les soins vétérinaires (28 % de l'ensemble des répondants et 34 % en France) n'arrivent qu'en cinquième position alors qu'elles figuraient en tête des préoccupations des vétérinaires en 2015.

Pour l'avenir, les vétérinaires du panel misent sur différents paramètres en fonction de leur origine géographique même si, tous pays confondus, ils comptent avant tout sur une plus grande prise de conscience des propriétaires par rapport à la santé et au bien-être de leurs animaux, qui les pousserait à les médicaliser davantage (42 %).

En France, c'est un autre item qui se dégage, celui de la médecine préventive, considérée comme un levier de croissance par 41 % des vétérinaires. Elle est directement suivie par l'espoir de voir se développer l'assurance maladie pour les animaux dans notre pays (38 %).

Les Allemands (65 %) et les Sud-Américains** (54 %) croient davantage à la spécialisation et les Américains à la valorisation des services vétérinaires (69 %), tout comme les Canadiens (67 %).

Interrogés sur l'évolution de leur activité, la majorité des personnes interrogées prévoient un accroissement du niveau d'exigence des propriétaires (69 %) et le développement des chaînes de cliniques (66 %), qui se placent cette année en deuxième position du classement (figure n° 5).

Selon les répondants, ces phénomènes s'accompagneront d'une influence croissante d'Internet (64 %), de l'émergence de clients plus litigieux (55 %) et d'une spécialisation accrue (53 %).

72 % des vétérinaires globalement satisfaits de leur travail

Le stress est omniprésent au travail : 17 % des vétérinaires interrogés se disent très stressés, 41 % plutôt stressés, 35 % un peu stressés et seuls 6 % ne le sont pas du tout. Pourtant, ils se disent globalement satisfaits de leur travail (72 % de l'ensemble des répondants et 76 % en France) (figure n° 6).

Les vétérinaires danois sont les plus épanouis (95 % de satisfaits) et les Brésiliens, les plus circonspects (56 % de satisfaits).

Malgré tout, 35 % des répondants ont souvent ou très souvent songé à quitter la profession pour obtenir un meilleur équilibre de vie et 38 % y ont pensé parfois. Des chiffres stables par rapport à ceux de 2017.

En ce qui concerne les vétérinaires salariés, 20 % aimeraient devenir (co)propriétaires d'une clinique, 36 % préfèreraient rester salariés, 13 % souhaiteraient réduire leur temps de travail ou devenir indépendants, 13 % aimeraient obtenir d'autres qualifications et 8 % envisagent de changer de métier.

En France, 42 % des vétérinaires salariés souhaitent devenir propriétaires d'une clinique tandis que 26 % préfèrent rester salariés.

Formation professionnelle continue : succès des formations à distance et webinaires

Les vétérinaires du panel consacrent en moyenne 5 heures par mois à leur développement professionnel (3 heures pour les auxiliaires). Un chiffre stable par rapport à la précédente enquête.

Les vétérinaires d'Amérique latine et les Espagnols sont les plus assidus (10 heures en moyenne) tandis que les Français figurent parmi les moins concernés (3 heures en moyenne au lieu de 5 heures en 2017). Ils arrivent juste devant la Suède et les Etats-Unis (2 heures en moyenne).

Les frais de développement professionnel sont le plus souvent pris en charge par le vétérinaire lui-même ou la structure dont il dépend. Toutefois, 5 % des vétérinaires déclarent ne choisir que des formations gratuites, un chiffre qui atteint 19 % en Afrique du Sud.

L'ensemble du panel privilégie les formations à distance et autres webinaires*** (63 %), les ateliers et séminaires en dehors de la clinique (59 %), la lecture (57 %) et les conférences (55 %). C'est la première année que les webinaires arrivent en tête du classement mais aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, ils séduisent déjà 80 % des répondants.

En France, c'est encore la lecture qui arrive en tête du classement (57 %) devant les formations en ligne (53 %).

Quand ils s'interrogent dans le cadre de leur pratique, les vétérinaires se tournent en priorité vers des ouvrages vétérinaires ou d'autres confrères, voire le service d'assistance d'un laboratoire pharmaceutique. Les écoles vétérinaires constituent une source d'information pour 19 % des praticiens français contre seulement 7 % à l'échelle mondiale.

Antibiotiques et analgésiques : politiques variables selon les pays

L'administration d'antibiotiques lors d'une castration de routine est systématique pour 27 % des vétérinaires du panel et inexistante chez 31 % d'entre eux. En 2017, ces chiffres étaient respectivement de 35 % et 26 %.

Les résultats sont cependant très différents d'un pays à l'autre et témoignent d'une sensibilisation très disparate aux problèmes d'antibiorésistance. Ainsi, 60 % des vétérinaires suédois n'administrent jamais d'antibiotiques alors que 73 % de ceux d'Amérique latine le font systématiquement.

Les politiques d'administration d'antalgiques sont elles aussi très variables d'un Etat à l'autre mais la prise en charge de la douleur animale est globalement bonne.

En effet, 80 % des vétérinaires déclarent administrer systématiquement des antalgiques lors de la castration d'un animal de petite taille.

Communication auprès des clients : les réseaux sociaux continuent leur percée

Le bouche-à-oreille reste le principal moyen utilisé par les vétérinaires pour approcher de nouveaux clients (83 %) mais les réseaux sociaux poursuivent leur percée et se maintiennent en deuxième position devant les sites Internet (un média utilisé par 61 % des cliniques) (figure n° 7).

D'autres moyens de communication sont utilisés avec plus ou moins de succès selon les pays :

- cartes de visite de la clinique en Allemagne (64 % des répondants) et au Brésil (60 %) ;

- participation à des événements locaux au Royaume-Uni (53 %) ;

mailing aux propriétaires d'animaux en Afrique du Sud (49 %) ;

- organisation de portes ouvertes, de conférences ou de soirées clients dans la clinique au Danemark (42 %) ;

- optimisation pour les moteurs de recherche Internet au Brésil (40 %), etc.

Dans cette étude, les vétérinaires français sont les plus réfractaires aux offres promotionnelles, avec ceux d'Europe de l'Est et de Russie, puisque 17 % des cliniques dans lesquelles ils travaillent n'en ont pas mis en place cette année (14 % en Europe de l'Est et en Russie). Dans l'ensemble du panel, ce n'est le cas que pour 6 % des répondants.

Le ressenti des vétérinaires vis-à-vis de l'efficacité des outils marketing est variable (figure n° 8). Le bouche-à-oreille est jugé le plus pertinent, devant les réseaux sociaux, le site Internet de la clinique, les promotions qu'elle propose, la participation à des événements locaux ou la publicité dans les annuaires professionnels.

En 2018, la France rattrape un peu son retard en communication numérique. En effet, 38 % des vétérinaires français déclarent utiliser les réseaux sociaux et 45 % un site Internet pour se rapprocher leurs clients alors qu'ils n'étaient respectivement que 31 % et 44 % lors de la précédente enquête.

Notre pays reste quand même à la traîne face à l'Australie (où ces proportions sont respectivement de 86 % et 72 %), le Danemark (85 % et 84 %) ou encore le Canada (85 % et 77 %).

Parmi les médias sociaux préférés de l'ensemble des vétérinaires figure en première position Facebook (73 %), loin devant Google + (16 %)****. Cette année, pour la première fois, Instagram (16 %) devance Twitter (9 %). Les vétérinaires accordent nettement moins d'importance aux autres réseaux comme YouTube, LinkedIn ou Pinterest.

Seules 16 % des cliniques postent des informations quotidiennement sur Facebook, la fréquence étant plutôt de plusieurs fois par semaine (36 %). Les cliniques utilisant Twitter fonctionnent sur un rythme analogue, avec 19 % de mises à jour quotidiennes et 30 % de tweets plusieurs fois par semaine.

Applications vétérinaires : les vétérinaires pas encore séduits

Au niveau professionnel, le smartphone ou la tablette sont surtout utilisés pour prendre des photos des animaux, évaluer la progression des symptômes ou prendre des notes sur les cas (66 % des répondants) puis pour la fonction calculatrice (58 %), les courriels (54 %) et pour passer ou recevoir des appels téléphoniques (45 %).

Les applications vétérinaires pour smartphone ou tablette ne sont utilisées que par 39 % des praticiens du panel dans le cadre de leur activité professionnelle. Ils étaient 32 % en 2017. En France, 74 % des vétérinaires déclarent ne pas en utiliser alors que les Brésiliens comptent 76 % d'utilisateurs.

Parmi les raisons du relatif manque d'intérêt pour les applications vétérinaires, les praticiens citent en premier lieu l'absence d'applications suffisamment intéressantes par rapport à leur activité (52 %), le côté chronophage de la discrimination entre les applications existantes (30 %) et celui de leur utilisation (25 %) ou encore la difficulté à trouver une application qui leur convient (26 %).

Un quart des vétérinaires pense par ailleurs qu'utiliser une application en consultation pourrait mettre mal à l'aise les clients.

Le coût de ces outils n'est cité comme un frein que par 13 % du panel.

* Cette enquête a été menée en collaboration avec cinq titres de la presse vétérinaire, française et étrangère : IM Veterinaria, La Dépêche Vétérinaire, Vet Times, La Settimana Veterinaria et Vet-Magazine.

** Hors Brésil.

*** Un webinaire est un séminaire d'information ou de formation se déroulant généralement en direct sur Internet et pouvant ensuite être proposé en différé.

**** Le service Google + a fermé en octobre 2018.

Figure n° 1 : Evaluation des résultats financiers de la clinique par rapport à ceux de l'année précédente
Figure n° 1 : Evaluation des résultats financiers de la clinique par rapport à ceux de l'année précédente
Figure n° 1 : Evaluation des résultats financiers de la clinique par rapport à ceux de l'année précédente
Figure n° 2 : Revenus des vétérinaires propriétaires de leur clinique ou des vétérinaires travaillant à temps plein (avant impôts)
Figure n° 2 : Revenus des vétérinaires propriétaires de leur clinique ou des vétérinaires travaillant à temps plein (avant impôts)
Figure n° 2 : Revenus des vétérinaires propriétaires de leur clinique ou des vétérinaires travaillant à temps plein (avant impôts)
Figure n° 3 : Estimation du temps de travail hebdomadaire
Figure n° 3 : Estimation du temps de travail hebdomadaire
Figure n° 3 : Estimation du temps de travail hebdomadaire
Figure n° 4 : Principales difficultés rencontrées
Figure n° 4 : Principales difficultés rencontrées
Figure n° 4 : Principales difficultés rencontrées
Figure n° 5 : Prévisions sur l'évolution de l'activité au cours de 10 prochaines années
Figure n° 5 : Prévisions sur l'évolution de l'activité au cours de 10 prochaines années
Figure n° 5 : Prévisions sur l'évolution de l'activité au cours de 10 prochaines années
Figure n° 6 : Degré de satisfaction des vétérinaires
Figure n° 6 : Degré de satisfaction des vétérinaires
Figure n° 6 : Degré de satisfaction des vétérinaires
Figure n° 7 : Outils de communication auprès des clients
Figure n° 7 : Outils de communication auprès des clients
Figure n° 7 : Outils de communication auprès des clients
Figure n° 8 : Estimation de l'efficacité des outils marketing
Figure n° 8 : Estimation de l'efficacité des outils marketing
Figure n° 8 : Estimation de l'efficacité des outils marketing

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1463

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