Création d'un institut de formation One Health

Les formations prévues dans cet institut viseront à permettre aux décideurs publics et privés de mieux prévenir et gérer les crises à venir.

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Formation

Le ministère de l'Agriculture a annoncé, le 3 mars, la création d'un institut pour former les décideurs publics et privés à l'approche Une seule santé.

« A l'occasion du Salon international de l'agriculture, Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, et Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée auprès du ministre de la Santé et de la Prévention chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé, ont annoncé la création de l'Institut One health. Cet institut a vocation à devenir l'organisme de référence pour la formation et l'expertise des décideurs sur les sujets Une seule santé en France », précise le communiqué.

« Les relations entre la santé des hommes, la santé des animaux domestiques et sauvages, la santé des plantes et l'environnement sont intimement liées, comme la crise sanitaire de la Covid-19 est venue le rappeler avec force. (...) Cette approche globale et transversale est encore aujourd'hui trop peu connue et intégrée dans la stratégie des entreprises mais également au sein de la fonction publique », justifient les autorités.

VetAgro Sup partie prenante

C'est pour cette raison qu'elles soutiennent, dans le cadre de la stratégie d'accélération MIE-MN1 de France 2030, la création d'un institut One health « appelé à devenir l'organisme de référence pour la formation et la sensibilisation des décideurs publics et privés à la démarche Une seule santé ».

Cet institut devrait être « adossé » à l'école universitaire de recherche EID@Lyon (lire DV n° 1652) et « porté » par l'université Lyon 1. Il devrait s'appuyer sur un catalogue « de formations à la fois interdisciplinaires et intersectorielles proposées par trois grandes écoles » - VetAgro Sup, en particulier son école interne l'ENSV-FVI2, AgroParisTech3 et l'EHESP4 - dans l'esprit Une seule santé.

Ces formations doivent « permettre aux décideurs publics et privés de mieux prévenir et gérer les crises à venir ». M.J.

1 Maladies infectieuses émergentes et menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques.

2 École nationale des services vétérinaires-France vétérinaire international, http://ensv-fvi.fr/.

3 https://www.agroparistech.fr/.

4 École des hautes études en santé publique, https://www.ehesp.fr/.



Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1655

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