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Covid-19 et élevage : les experts européens se veulent rassurants

Des cas de transmission de l'Homme à l'animal et de l'animal à l'Homme, associés à l'apparition de variants du virus présentant des caractéristiques différentes qui pourraient remettre en cause la stratégie vaccinale, avaient conduit en novembre à l'abattage de millions de visons.

© Rokas- Adobe

Santé publique

« Nous sommes conscients de la sensibilité d'autres espèces », mais les cas d'élevages de visons qui ont constitué dans l'Union européenne (UE) un réservoir du virus du Covid-19 étaient les plus inquiétants, ont voulu rassurer les autorités sanitaires européennes - l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) - lors d'une audition le 14 janvier devant la commission de l'Agriculture du Parlement européen.

Des cas de transmission de l'Homme à l'animal et de l'animal à l'Homme, associés à l'apparition de variants du virus présentant des caractéristiques différentes qui pourraient remettre en cause la stratégie vaccinale, avaient conduit en novembre à l'abattage de millions de visons.

« D'un point de vue sanitaire, c'est une des premières fois que nous avons à nous préoccuper du secteur du vison. Ce n'était pas une production sur laquelle nous portions une attention particulière » dans la mesure où ces animaux ne rentrent pas dans la chaîne alimentaire, a admis un représentant de la Commission européenne.

Baisse drastique du nombre d'élevages de visons

Les cas découverts dans une douzaine d'États membres (Danemark, Pays-Bas, Finlande, Espagne, Suède, France...) ont fait passer la population de visons dans l'UE de 20 millions d'animaux (dont 12 millions au Danemark et le reste principalement aux Pays-Bas et en Pologne) à 7 millions aujourd'hui.

Le nombre d'élevages est, lui, passé de 200 000 environ à 7 590 aujourd'hui. Il n'y a quasiment plus aucun élevage au Danemark et aux Pays-Bas.

Les experts préviennent que d'autres espèces pourraient être concernées mais, aujourd'hui, les seules preuves concernent les chats et les chiens même si des questions se posent pour les rongeurs.

L'Efsa prépare actuellement des recommandations aux États membres sur le suivi de la maladie dans la population animale, qui devrait être rendues publiques fin janvier.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1559

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