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Chikungunya, dengue, zika : le moustique tigre sous surveillance en métropole

Depuis les premières identifications de cas sporadiques de dengue et de chikungunya en France en 2010, plusieurs foyers autochtones de ces maladies sont survenus au fil des ans.

© Saccobent-AdobeStock

Santé publique

Aedes albopictus (moustique tigre) est actuellement à l'origine d'une épidémie de dengue sur l'île de La Réunion. En métropole, il est présent dans 42 départements.

La Direction générale de la santé (DGS) rappelle que sa capacité à être vecteur du chikungunya, de la dengue ou du zika en fait une cible de surveillance prioritaire pour les autorités sanitaires et leurs partenaires durant sa période d'activité en métropole, du 1er mai au 30 novembre.

L'objectif de cette surveillance renforcée est de ralentir la progression de l'implantation du moustique tigre dans les départements et limiter le risque d'importation et de circulation des virus dont il peut être vecteur en métropole.

Dans un contexte d'épidémie de dengue à La Réunion et d'échanges entre ce territoire et la métropole, il existe un risque d'importation du virus qui pourrait être à l'origine d'un début de cycle de transmissions autochtones de la maladie en métropole.

Supprimer les eaux stagnantes

Depuis les premières identifications de cas sporadiques de dengue et de chikungunya dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var en 2010, plusieurs foyers autochtones de ces maladies sont survenus au fil des ans : 11 cas autochtones de dengue signalés dans l'Hérault en 2014, 7 cas autochtones de dengue dans le Gard en 2015 et 17 cas autochtones de chikungunya dans le Var en 2017.

La DGS indique qu'il est important de supprimer les eaux stagnantes, qui permettent la reproduction du moustique, autour de son domicile : enlever les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable, changer l'eau des vases plusieurs fois par semaine, vérifier le bon écoulement des gouttières, mettre à l'abri de la pluie ou supprimer les pneus usagés et tout autre objet pouvant se remplir d'eau...

Pour éviter la mise en place d'un cycle de transmission autochtone de ces maladies, une enquête entomologique est réalisée sur chaque cas humain recensé dans un département où le moustique tigre est installé.

S'il est présent autour des habitations d'une personne malade, des traitements insecticides de lutte anti-vectorielle sont réalisés par des opérateurs publics de démoustication. V.D.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1440

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