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Cas graves de syndrome hémolytique et urémique chez l'enfant : retrait-rappel de pizzas surgelées

Il est demandé aux personnes qui détiendraient des pizzas Fraîch'Up de marque Buitoni de ne pas les consommer et de les détruire.

© D.R.

Santé publique

Dans le cadre des investigations menées par les autorités sur des cas de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) graves signalés depuis le 1er janvier, les analyses suggèrent, à ce stade, un lien possible avec la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch'Up de la marque Buitoni.

Santé publique France a annoncé, le 18 mars, que, par mesure de précaution, dans l'attente d'analyses complémentaires, l'entreprise, procède au retrait-rappel des pizzas de la gamme Fraîch'Up commercialisées.

Il est demandé aux personnes qui détiendraient des pizzas Fraîch'Up de marque Buitoni de ne pas les consommer et de les détruire.

Deux enfants sont décédés

« Les personnes qui, dans les 3-4 jours après la consommation des produits ci-dessus (10 jours maximum) présenteraient de la diarrhée, des douleurs abdominales ou des vomissements sont invitées à consulter rapidement leur médecin en lui signalant cette consommation et le rappel des produits par l'entreprise et à conserver l'emballage du produit. En l'absence de symptômes, il n'y a pas lieu de s'inquiéter », précise Santé publique France.

Au 17 mars, 27 cas de SHU liés à Escherichia coli présentant des caractéristiques similaires ont été identifiés. 31 cas supplémentaires sont en cours d'investigation. Ces cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine. Les enfants malades, âgés de 1 à 18 ans (âge médian de 5,5 ans), ont présenté des symptômes entre le 10 janvier et le 10 mars. Deux enfants sont décédés.

Chaque année, environ 160 enfants atteints de SHU sont notifiés à Santé publique France, qui a mis en place un dispositif de surveillance de cette maladie depuis 1996.

Le risque de développer un SHU est plus élevé aux âges extrêmes de la vie, notamment chez le jeune enfant. Les personnes atteintes présentent des signes de grande fatigue, de pâleur, une diminution du volume des urines, qui deviennent plus foncées, et parfois des convulsions. La prise en charge à l'hôpital peut comporter, entre autres, des transfusions sanguines et/ou des dialyses.

Les E. coli responsables du SHU, présentes dans les intestins de nombreux ruminants, sont éliminées par les excréments qui peuvent contaminer l'environnement et les aliments. Ces bactéries supportent bien le froid mais sont détruites par la cuisson. V.D.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1613

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