Accusations contre la direction de l'école vétérinaire d'Alfort : 23 représentants des personnels réagissent

L'école vétérinaire d'Alfort est aujourd'hui secouée par une tempête médiatique qui impacte l'ensemble de la communauté de l'établissement.

© ENVA

Tribune libre

Suite au dépôt de plainte pour harcèlement et discrimination sexiste à l'encontre de la direction de l'école vétérinaire d'Alfort (lire DV n° 1773), 23 représentants* des personnels de l'établissement ont rédigé cette tribune que nous publions intégralement.

« L'école nationale vétérinaire d'Alfort se trouve aujourd'hui secouée par une tempête médiatique qui impacte l'ensemble de notre communauté : étudiante, soignante, enseignante, personnels administratifs, techniques et de recherche. Les articles et les émissions résolument à charge contre l'école et en premier lieu le directeur sont d'une violence que nous n'avons jamais connue, amplifiée par les réseaux sociaux, souvent sous couvert d'anonymat.

Cette campagne de dénigrement de notre établissement s'appuie sur des événements de gravité et de temporalités très diverses avec des situations personnelles complexes. Cet amalgame laisse penser qu'ils auraient pour cause un dysfonctionnement systémique contre lequel rien ne serait engagé. Nous nous inscrivons en faux contre cette affirmation.

L'équipe de direction est victime d'accusations graves (management toxique, agissements abusifs, non prise en compte de signalements), alors même qu'elle est ouverte au dialogue et résolument engagée dans la lutte contre toutes les discriminations. Ces propos discréditent le fonctionnement démocratique et le dialogue social au sein de l'établissement. En tant que représentants élus des personnels, nous récusons ces allégations mensongères.

Nous, représentants des personnels dans les différentes instances de l'établissement, notamment au conseil d'administration et au comité social d'administration, savons qu'il y a eu et qu'il existe de la souffrance au travail à l'école comme dans toute organisation comparable. Toutefois, un important travail a été engagé ces dernières années, sur l'égalité femme-homme, sur la prévention des risques et des violences sexistes et sexuelles, sur les processus de signalement, sur le droit à la déconnexion, sur l'amélioration continue des enseignements avec les étudiants, sur les conditions d'accueil des personnels dans des bâtiments neufs adaptés aux usages contemporains. Nous l'affirmons avec force.

Il reste du chemin à parcourir et nous, représentants des personnels, veillerons à ce que ces actions collectives majeures, engagées de longue date, soient poursuivies, dans le respect de la vie démocratique de notre établissement à laquelle nous sommes toutes et tous attachés. »

* Karim Adjou, Hélène Bacque, Nicolas Blanchard-Gutton, Stéphane Blot, Morgane Canonne-Guibert, Sabine Chahory, Sophie Château-Joubert, Fleur Costa, Sophie Da Rocha, Marine Denis, Hélène Huet, Sandrine Jacquet, Brigitte Laude, Chantal Legrand, Céline Mespoulhès-Rivière, Yves Millemann, Jérémy Osmont, Charly Pignon, Bruno Polack, Nathalie Priymenko, Bérangère Ravary-Plumioen, Yves Unterfinger, Valérie Wolgust.


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