Salariés non vétérinaires : extension de l'augmentation du salaire minimum du premier échelon

Robin LUNETTA

Chargé des affaires juridiques au SNVEL*

Droit du travail

La revalorisation spécifique du salaire minimum des salariés chargés du nettoyage et de l'entretien des locaux vétérinaires a été étendue par le ministère du Travail (échelon 1 de l'annexe 1 de la convention collective des cabinets et cliniques vétérinaires), l'arrêté ministériel étendant son effet à toutes les entreprises du secteur ayant été publié le 4 juin au Journal officiel.

Les représentants des employeurs et des salariés ont souhaité en effet revaloriser plus fortement le salaire minimum de ces salariés classés au premier échelon de la convention collective des cabinets et cliniques vétérinaires, en faisant passer le coefficient du premier échelon de l'indice 101 à l'indice 102.

Une hausse de 2,6 %

Pour mémoire, le salaire minimum est déterminé par un coefficient multiplié par le point conventionnel fixé à 15,20 euros bruts depuis le 1er janvier et étendu ces dernières semaines à toutes les structures (DV n° 1481 et 1485).

Cette évolution du coefficient conduit à une hausse de 2,6 % de la rémunération minimum conventionnelle par rapport à 2018, alors que la hausse des autres salaires minimums a été arrêtée à 1,6 % pour cette année.

Cette augmentation du coefficient se cumulant avec l'augmentation du point conventionnel, les entreprises qui avaient pris en compte l'augmentation du point devront désormais également intégrer le nouveau coefficient du premier échelon.

L'avenant (n° 75) précise une entrée en vigueur impérative au 1er janvier de l'année. L'augmentation devra donc être appliquée rétroactivement par les employeurs non syndiqués qui ne l'avaient pas prise en compte. ■

* SNVEL : Syndicat national des vétérinaires d'exercice libéral.