Covid-19 : les actes d'ostéopathie sauf cas particuliers sont à différer

Cette recommandation sera réévaluée au fur et à mesure de l'évolution de la situation sanitaire.

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Exercice

Dans un communiqué du 17 mars, notre confrère Jacques Guérin, président du Conseil national de l'Ordre des vétérinaires, en collaboration avec les organisations professionnelles vétérinaires*, précise les questions posées autour de la réalisation d'actes d'ostéopathie animale par les vétérinaires et par les personnes visées à l'article L.243-3 12 et inscrites au registre national d'aptitude.

Actes de physiothérapie également

« Il est de leur responsabilité éthique et déontologique d'appliquer les consignes du gouvernement en matière de lutte contre la propagation du virus Sars-CoV-2 en limitant drastiquement leurs déplacements, les déplacements de leurs clients, par voie de conséquence leur activité professionnelle », souligne notre confrère en précisant que toutes la pratique d'actes ostéopathiques sur tous les animaux quelle que soit leur espèce est concernée.

« Les professionnels sont invités à ne prendre en charge des animaux qu'en cas de nécessité, pour des raisons de risque sanitaire ou d'impacts en termes économique ou de bien-être animal », ajoute notre confrère.

« Il m'apparaît difficilement justifiable que les actes d'ostéopathie animale puissent être qualifiés d'actes ne pouvant être différés, à l'exception des animaux dont la douleur n'est pas suffisamment prise en charge par les médicaments et dont la prise en charge pourrait être améliorée par des manipulations ostéopathiques complémentaires. Ces dispositions s'appliquent également aux actes de physiothérapie animale » , poursuit-il.

« Cette recommandation qui sera réévaluée au fur et à mesure de l'évolution de la situation sanitaire n'est pas exclusive des actes d'ostéopathie animale, elle vaut tout autant pour les actes relevant des médecines dites alternatives. Elle s'applique bien entendu aux personnes en cours de formation et à celles dont le statut est en cours de mise en conformité », conclut-il.

* Jean-Yves Gauchot, président de la Fédération des syndicats vétérinaires de France, Laurent Perrin, président du Syndicat national des vétérinaires d'exercice libéral, Christophe Brard, président de la Société nationale des groupements techniques vétérinaires, Charles-François Louf, président de l'Association vétérinaire équine française, Jean-François Rousselot, président de l'Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1521

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